C’est le montant record que la Banque mondiale a mobilisé au cours de l’exercice 2013
« La région a fait preuve d’une résilience remarquable face à la récession mondiale et a fait l’expérience d’une vigoureuse croissance », déclare Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique. «L’Afrique est au c ur des objectifs du Groupe de la Banque mondiale à l’horizon 2030 de mettre un terme à la pauvreté extrême et promouvoir une prospérité partagée et durable d’un point de vue environnemental, social et fiscal». Le Groupe de la Banque mondiale a maintenu son fort engagement auprès des pays d’Afrique, accordant 8,25 milliards de dollars de nouveaux prêts, portant sur près de 100 projets, au titre de l’exercice 2013 en cours. Ces engagements comprennent un montant record de 8,2 milliards de dollars de crédits et de subventions de l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres. Il s’agit du montant le plus élevé de nouveaux engagements pris par l’IDA pour une quelconque région depuis la création de la Banque.
Le volume total des engagements de l’IFC en Afrique subsaharienne, y compris les fonds mobilisés, a progressé pour atteindre le niveau record de 5,3 milliards de dollars, soit 34 % de plus que l’année précédente. De même, la dépense totale de l’IFC en programmes de services de conseil dans la région a augmenté jusqu’à dépasser 65 millions de dollars, soit 30 % du total de l’IFC. Cela a permis d’obtenir une amélioration des résultats dans les États fragiles ou affectés par des conflits et une amplification de l’impact dans les domaines d’intérêt prioritaires de l’IFC : opportunités de pratiquer une agriculture durable, accès au crédit et micro-financements, amélioration des services d’infrastructure et réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour la MIGA, la priorité est le soutien des investissements étrangers directs à destination de l’Afrique subsaharienne et bénéfiques au développement. En 2013, l’agence a émis 1,5 milliard de dollars de garanties en appui des investissements pour des projets dans les secteurs de l’agroalimentaire, du pétrole et du gaz, de l’électricité, des services et de l’eau. Une bonne partie concerne des investissements dans des projets de production d’électricité en Angola, en Côte d’Ivoire et au Kenya. L’Afrique subsaharienne a représenté 54 % du volume des investissements de la MIGA cette année, contre 24% l’an dernier, soit plus du double. Le soutien du Groupe de la Banque mondiale a porté prioritairement sur des projets transformationnels dans l’agriculture et l’électricité, ainsi que sur les filets de protection sociale, les transferts conditionnels de fonds en faveur des familles pauvres, les programmes de création d’emplois pour les jeunes et l’enseignement supérieur.
