La célébration de la fête de l’unité nationale a été marquée par la sortie officielle des nouvelles bicyclettes de la police et l’absence de certains partis de l’opposition
2H 45 minutes, c’et le temps qu’a duré la parade. La place de l’Udeac à Douala a été le théâtre d’un 20 mai novateur sur plusieurs points. D’abord l’animation par la fanfare du bataillon d’intervention rapide (Bir), trois ans d’existence et déjà la fanfare du Bir s’impose au défilé militaire. Autre attraction principale avant le défilé proprement dit, ce sont les récipiendaires des différentes médailles, 517 citoyens issus de presque toutes les professions. L’opération a été menée de main de maître par le nouveau gouverneur Bétis Assomo.
Vient enfin le défilé en lui-même et c’est le public en masse dans les différentes tribunes qui s’en trouve ravie devant le spectacle gracieusement offert par les hommes en tenue, pas alerte et ferme les bustes droits, ce sont des carrés de 81 que constituent les corps des différents secteurs des forces de sécurité qui se succèdent, la rigueur et l’harmonie sont dans les rangs, les nouvelles bicyclettes des forces de police font sensation. Pour le défilé civil, ce sont des carrés de 150 élèves qui déambulent dans l’ambiance distillée par la fanfare de la communauté urbaine, le pas est plus glamour. Pour ce qui des partis politiques l’ambiance est plus morose, les règles de passage ont été durcies cette année avec notamment l’interdiction des banderoles et des affiches présentant des messages fantaisistes. Comme c’est souvent le cas, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), parti au pouvoir fait la grande démonstration alors que dans les rangs de l’opposition le boycott annoncé est observé.
