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Le prix de la bière augmente au Cameroun

Les sociétés brassicoles ont apposé une augmentation de 50 à 100 Francs CFA sur le prix de certaines boissons alcoolisés…

Les sociétés brassicoles ont apposé une augmentation de 50 à 100 Francs CFA sur le prix de certaines boissons alcoolisés et non alcoolisées, afin d’amortir la nouvelle pression fiscale.

Les prix d’un grand nombre des produits de la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC) viennent d’être revus à la hausse. Ainsi, les formats 65cl et 33 cl de bière blonde augmentent de 50 Francs CFA. La Castel, la Mutzig et Amstel seront désormais vendues à 650 Francs CFA tandis que la Isembeck passe à 750 Francs CFA.

Les prix des bières en canette augmentent de 25  Francs CFA  et celui des fûts de 100 Francs CFA.

Aucune boisson gazeuse de marque Top n’a connu de hausse. Seuls les prix des jus Orangina et Djino grimpent de 50 Francs CFA, un peu moins pour le Vimto (25 Francs CFA).

Les nouveaux tarifs de la SABC surviennent conséquemment à la Loi de finance 2019 du Cameroun qui instaure une augmentation des impôts indirects sur les boissons importées.

Les produits brassicoles importés avaient jusqu’ici bénéficié d’un rabais fiscal de 20%. Celui-ci avait été instauré un an plus tôt avant d’être réduit de 10% pour ce nouvel exercice. Toutes choses qui ont entrainé une nouvelle grille tarifaire des produits brassicoles. Une situation que décrie L’Association camerounaise des producteurs d’alcool (Capa) dans un communiqué signé du directeur général de la SABC,  Emmanuel de Tailly.

« En dépit des contre-propositions formulées dès le mois de décembre 2018 afin d’éviter une augmentation des prix dans un contexte de pouvoir d’achat faible, les dispositions de la loi de finances 2019 sur notre activité nous ont contraints à revoir à la hausse les prix de la majorité des boissons fabriquées et commercialisées au Cameroun. Le Groupe SABC et les autres membres de CAPA – soucieux de préserver leur modèle socio-économique et sociétal – ne sont en effet plus en mesure d’absorber une charge fiscale supplémentaire face aux enjeux sécuritaires, de commerce illicite et face à une pression fiscale que nous jugeons, déjà depuis quelque temps, excessive », explique le communiqué.