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31 Juillet 2011: 49ème édition de la journée de la femme panafricaine

Le thème de cette année indique l'ampleur et l'urgence de réaliser la 3ème thématique de la décennie de la Femme…

Le thème de cette année indique l’ampleur et l’urgence de réaliser la 3ème thématique de la décennie de la Femme Africaine

Ce thème indique l’ampleur et l’urgence de réaliser la 3ème thématique de la Décennie de la Femme Africaine car « aucune femme ne devrait mourir en donnant la vie » et la joie de la maternité ne doit pas se transformer en tragédie. Malgré les programmes mis en uvre et les progrès accomplis dans le domaine de la santé de reproduction, la situation demeure préoccupante au Cameroun. 669 décès pour 100 000 naissances vivantes, tel est le taux de mortalité infantile dans notre pays en 2010. La plupart des décès maternels sont attribués à l’inaccessibilité aux informations importantes et aux services spécialisés et ce, au moment propice. On peut citer: les longues distances à parcourir avant d’arriver aux centres de santé dans les zones rurales, l’insuffisance de matériel adéquat et du personnel qualifié dans les établissements hospitaliers, le manque d’information et d’éducation de base et d’une manière générale la pauvreté. Pour lancer la célébration de cette journée, Marie-Thérèse Abena Ondoa ministre de la promotion de la femme et de la famille (Minproff) a réuni la presse, Vendredi 22 Juillet à Yaoundé, entourée des ministres de la communication Issa Tchiroma et de la santé publique André Mama Fouda. En fait, cette conférence de presse a permis au Minproff d’éclairer l’opinion sur le contexte de cette célébration et de présenter ce que le Cameroun fait pour réduire la mortalité maternelle et infantile, mais aussi les incidences du VIH/Sida. Et à chaque situation, madame Marie-Thérèse Abena Ondoua a étalé les solutions apportées ou envisagées par le gouvernement. Pour ce qui est du VIH/Sida, le Minproff n’a pas hésité à répéter ce qui est fait à travers le plan sectoriel de lutte contre la pandémie. Il s’agit de la prévention axée sur l’éducation, l’information et la formation, la prise en charge psycho-sociale des familless infectées et affectées.

Historique de l’Organisation Panafricaines des Femmes (OPF)
Depuis le congrès de la fédération Démocratique Internationale des Femmes (FDIF) tenu à Vienne (Autriche) en Mai 1958, les africaines ressentirent le besoin de créer une organisation continentale au sein de laquelle elles pourraient être représentées valablement lors des rencontres internationales. En Décembre de la même année, a eu lieu à Accra (Ghana) la conférence générale des peuples africains au cours de laquelle l’unification des peuples africains fut un souci majeur. C’est dans ce cadre que des unions nationales puis régionales furent crées au Soudan, l’actuel Mali avec la naissance de l’Union des Femmes du Soudan (UFS) et la tenue du congrès constitutif de l’Union des Femmes de l’Ouest Africain (UFOA). Suite à la dissolution de l’UFS en 1959, Madame Aoua Keïta, (première femme intellectuelle du Mali) fut chargée de la sensibilisation des chefs d’état africains sur la création d’une organisation panafricaine. Elle entreprit alors une tournée à travers tout le continent et un comité préparatoire de la nouvelle association fut convoqué à Bamako du 08 au 10 Juin 1962 pour définir les stratégies d’approche et les modalités de constitution de l’union des femmes d’Afrique. Ce comité a regroupé des femmes de 10 pays à savoir : Angola, Cameroun, Bénin, Ghana, Guinée Bissau, Kenya, Mali, Nigeria, Tunisie. Il fut décidé de donner le nom de « Conférence des Femmes Africaines », à l’association et de tenir son assemblée générale constitutive à Dar-es-Salaam du 27 au 31 Juillet 1962, date de naissance de la conférence des Femmes Africaines, devenue en 1974 l’Organisation Panafricaines des Femmes (OPF).


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