Une initiative de l’association Uni-Presse. Entretien avec Vincent Pourol, l’un des membres
Présentez nous d’abord Uni-presse
Uni-presse est une association qui a pour but de promouvoir la presse française à l’étranger. Elle regroupe 120 éditeurs de presse française dont nous diffusons les titres sous forme d’abonnement. Nous sommes présents dans 170 pays, on est actif grâce à notre réseau de représentants à l’étranger et, on travaille en partenariat avec toutes les institutions françaises à l’étranger pour promouvoir la langue française à travers la presse. Uni-presse en France c’est une quinzaine de personnes, et à l’étranger une trentaine. Elle existe depuis environ 60 ans.
Quel est l’objectif de l’exposition que vous faites actuellement au CCF de Douala?
C’est déjà pour présenter Uni-presse, qui on est, ce qu’on fait, notre projet au Cameroun et inciter les institutions françaises à contracter des abonnements pour leur médiathèque, bibliothèque et autres. Nous avons 500 titres, tout type de presse. Ça va de la presse jeunesse à destination des écoles et universités, à la presse d’actualité et d’information, la presse people, la presse spécialisée par exemple pour juriste, médecin, avocat, la presse art de vivre qui se développe beaucoup en ce moment, des féminins, etc.
Quelle est la cible de cette exposition, seulement les Français?
La cible principale ce sont les Français, les francophones, les francophiles, les expatriés, bref toutes les personnes qui s’intéressent à la langue française.
Et votre relais au Cameroun?
Le relais Uni-presse au Cameroun est assuré par le Centre africain de diffusion et de développement social (CADDES) représenté par Silas Bayebane. Nous avons essayé de mettre en place un réseau d’exposition itinérante à travers les CCF et Alliances franco-camerounaise du pays. Ce projet va s’articuler autour de cette presse française à travers les informations que nous allons apporter au public. Après Douala, ce sera Buea, Dschang, Garoua, suivie parfois des points de presse dans les différents endroits.
Est-ce qu’il y a aussi de la presse locale dans l’exposition?
Nous sommes dans la Francophonie, donc qu’il s’agisse de la presse locale ou pas, elle est bienvenue même si, tout est centré sur Uni-presse qui est une entité regroupant plus de 120 éditeurs. De cette manière nous arrivons à toucher un large public.
Quelqu’un qui veux s’abonner, comment s’y prend-t-il en étant au Cameroun?
Il s’adresse à notre représentation au Cameroun. Le Caddes est basé en face de l’université de Douala. Tous ceux qui viendront à l’exposition auront davantage d’informations.
