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Afrima 2015: Charlotte Dipanda en parle aux médias

L'artiste camerounaise qui a glané trois trophées aux Awards de la musique a tenu à partager son expérience avec la…

L’artiste camerounaise qui a glané trois trophées aux Awards de la musique a tenu à partager son expérience avec la presse, au cours d’une conférence mercredi 18 novembre à Yaoundé

L’échange entre Charlotte Dipanda et les journalistes s’est fait par visio-conférence le 18 décembre 2015, à la Fondation Muna à Yaoundé.

En se rendant à Lagos pour prendre part à la cérémonie de remise des récompenses de l’Afrima 2015, Charlotte Dipanda n’était pas prête à recevoir plus d’un prix, mais était convaincue d’en avoir au moins un. « Je me disais que je ne sortirai pas de là sans un trophée parce que « Massa », c’est un album sur lequel on a vraiment bossé », confie t-elle .

En se rendant à cette cérémonie à Lagos, l’artiste camerounaise n’allait pas en territoire conquis. « Lorsque j’allais à cette cérémonie c’était presqu’en rasant les murs. Grande a été ma surprise en montant sur scène, d’entendre des cris et autant d’applaudissements », raconte la chanteuse. Elle n’était pas au bout de ses surprises, son nom a été prononcé une deuxième fois. Même si elle dit ne pas avoir pleuré, les journalistes présents à cette conférence ont tenu à lui faire part de quelques doutes. Toujours est-il qu’après deux sacres, Charlotte Dipanda était suffisamment émue pour ne pas attendre la fin de la cérémonie.

L’anecdote
Alors qu’elle se rend à son hôtel, histoire de se remettre de toutes ses émotions, un compatriote appelle: « .mais Charlotte où es-tu? Tu viens de recevoir un troisième trophée ». Une distinction de plus et qui était véritablement inattendue,« Je n’en revenais pas. », glisse t-elle.

Une rencontre
L’Afrima a également été l’occasion pour Charlotte Dipanda de rencontrer son « prétendant » le plus célèbre: Stanley Enow. S’il est vrai que l’artiste Hip-hop n’a pas fait sa demande en mariage, professionnellement il faut croire que pour une première rencontre le courant passait plutôt bien.

« Je l’aime bien il a du cran. Je l’ai encouragé, je lui ai dit, «j’espère que tu es conscient de la responsabilité qu’incombe ton statut, tiens le cap» ». Pour ceux qui espéraient une collaboration entre ces deux voix du pays, rien de prévu pour l’instant.

« Heureuse de savoir que mon travail est reconnu ».
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En dehors de Stanley Enow, la chanteuse a déclaré avoir échangé avec Numérica, Les Featurist et d’autres artistes dont un jeune camerounais qui lui a fait écouter sa musique, histoire d’avoir quelques conseils.

La gratitude
Ces trophées de plus, l’auteure de « Massa » les dédie à Dieu et au Camerounais. « J’ai l’impression d’être une privilégiée. J’ai le sentiment d’être accompagnée et soutenue; c’est pour cette raison que j’ai pensé à mon public en recevant ces trophées. J’ai beaucoup de chance de l’avoir (le public). Quand on parle du Cameroun, je suis heureuse d’être de ceux qui portent le flambeau », se réjouit Charlotte Dipanda.

A 15h30, il a fallu se séparer et c’est avec un sourire, les yeux larmoyants et la voix pleine d’émotions qu’à la demande des hommes de médias, Charlotte Dipanda a fait un a cappella du titre « Ndolo Bukatè » (Un peu d’amour). Un amour qui la pousse à donner le meilleur d’elle.

« Merci d’être là, ça ne se quantifie pas ».
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