Afrique centrale: De nouvelles organisations pour structurer les échanges commerciaux

Elles ont été mises sur pied à l'issue d'une rencontre des 10 pays membres de la CEEAC qui s'est terminée…

Elles ont été mises sur pied à l’issue d’une rencontre des 10 pays membres de la CEEAC qui s’est terminée à Douala avec le soutien du CCI

C’est une grande 1ère pour les pays de l’Afrique centrale, sous la bannière de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) en collaboration avec le Centre du commerce international (CCI) au travers du programme d’appui au renforcement des capacités de commerce international (PACCIA) au service de l’Afrique. Les 10 pays membres de la CEEAC viennent de créer des Organisations régionales d’appui au commerce (Orac). C’est le principal constat qui se dégage de la réunion constitutive qui s’est s’achevée à Douala «il ne s’agit pas de créer une nouvelle structure contre les structures qui existent déjà. L’organisation des patronats d’Afrique centrale (Opac) a pour but de travailler au plus près avec le secrétariat général de la CEEAC pour faire en sorte que très progressivement et rapidement le partenariat public privé soit une réalité dans notre sous-région» précise Martin Abéga le secrétaire général de l’OPAC, l’une des institutions nouvellement mise en place et qui regroupe en son sein l’ensemble des organisations patronales de chacun des 10 pays de la CEEAC.

Des institutions plus fortes face à la concurrence mondiale
Les assises de Douala ont ainsi permis de mettre sur pied le Réseau africain de soutien et d’appui à l’entreprenariat féminin Afrique centrale (Rasef-Ac), mais aussi l’Organisation des chambres consulaires d’Afrique centrale (Occac) et l’organisation des patronats de l’Afrique centrale (Opac) «nous savons que avec cet instrument nous allons renforcer les capacités managériales de nos membres au niveau de l’Afrique centrale, nous allons également nous mettre ensemble pour créer des mécanismes pour le renforcement du commerce aussi bien dans la sous-région que sur le continent et au niveau international» ajoute Jacqueline Murangaza Bisimwa du Rasef-Ac. Un ensemble d’institutions qui pour l’essentiel devrait être bénéfiques «les avantages sont majeurs la première chose c’est de créer une taille critique au niveau de l’Afrique centrale afin de pouvoir non seulement échanger entre pays de la sous-région mais surtout de pouvoir supporter la concurrence internationale» avoue Pierre Biteghe le Président de la Chambre de commerce du Gabon.


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S’agissant du Cameroun l’urgence de se mettre ensemble se fait sentir comme le confirme Daniel Claude Abaté le Président du Mouvement des entrepreneurs du Cameroun (Mecam) «il y a plusieurs organisations patronales dans notre pays. S’il y a une sorte de gentlemen agreement entre nous, il serait peut-être temps qu’au niveau du Cameroun dans l’amélioration du dialogue public privé que les organisations patronales de notre pays également parlent d’une même voix.» A l’issue des travaux les statuts et les plans d’action ont été adoptés et les bureaux élus, ceux-ci consacrent le Réseau régional interinstitutionnel de promotion du commerce de la CEEAC.

Une participante à la rencontre de Douala
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