C’est avec surprise que l’on a appris ce mercredi, la présence d’éventuels islamistes armés au Nord du Burkina Faso. Après le Mali, le Niger et l’Algérie…
Une nouvelle à prendre avec précaution
L’Afrique au sud du Sahara est considérée comme étant la zone de prédilection d’Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI). Les pays les plus reconnus sont notamment le Mali, la Mauritanie, le Niger en Afrique de l’ouest et l’Algérie (au nord du continent), partageant une frontière avec ces pays. Cependant, mercredi dernier, le ministère français des affaires étrangères évoquait sur son site internet, des menaces de terrorisme au nord du Burkina Faso. Or, le pays des hommes intègres on le sait bien, n’est pas du tout la terre où opèrent AQMI. Ils sont plutôt fréquents dans le vaste désert du Sahara où il est assez difficile de les contrôler sans une convergence des forces inter-pays.
Les ambassades alertées par les autorités burkinabés
Les différentes diplomaties étrangères de la capitale Ouagadougou, auraient été alertées en début de semaine par les autorités burkinabés d’éventuelles menaces de terrorisme au nord du pays. Selon le Quai d’Orsay, le gouvernement burkinabé a mis en garde les chancelleries contre des menaces d’enlèvement d’occidentaux. Il recommande donc aux voyageurs étrangers en partance ou en provenance des villes de Djibo, Dori et Ouahigouya de faire très attention et si possible, éviter ces zones du nord.
Les ambassades rappellent leurs ressortissants du nord Burkina
Dès l’annonce de l’Etat burkinabé, toujours selon le site du Quai d’Orsay, les Etats unis auraient demandé à tous leurs compatriotes du nord du pays, de retourner à Ouagadougou la capitale. Pareil pour les français qui recommandent une extrême prudence à leurs travailleurs et touristes.
Notons que la plupart des américains sont des employés du corps de la paix travaillant à Ouahigouya. Les autorités du Burkina recommanderaient aux voyageurs occidentaux de ne pas se déplacer sans surveillance policière, même si aucune déclaration n’a encore émané de la présidence, encore moins de la diplomatie et des autres ministères du pays. Le Burkina Faso qui n’a jamais connu des actes d’enlèvement, est cependant voisin avec le Mali et le Niger où des cas de kidnappings se sont fait connaitre. Et le président burkinabé Blaise Comparé est intervenu lors de la libération d’une humanitaire espagnole.

rcamagazine.com)/n