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Alexandre Belinga: « Faire de l’Unisport une équipe stable »

L'entraîneur de l'Unisport de Bafang se confie après la victoire de ce mercredi, face à Union de Douala, 1-0, dans…

L’entraîneur de l’Unisport de Bafang se confie après la victoire de ce mercredi, face à Union de Douala, 1-0, dans le cadre de la 7ème journée partielle

A votre avis est-ce que cette rencontre a été facile à remporter ?
Je pense que le match a été un peu difficile parce que c’était un match de positionnement. Union de Douala était à deux points de nous et, en prenant trois points, on passait devant eux. Je savais que ça allait être difficile dans tous les cas. Il y a un problème, c’est que nous sommes entre trois objectifs. Le premier c’est de faire des résultats, le deuxième c’est d’essayer d’amener ces jeunes que je suis en train d’introduire progressivement dans l’équipe à avoir de la compétitivité, et le troisième objectif c’est d’essayer d’organiser cette équipe d’Unisport pour qu’elle soit une équipe stable. Vous comprenez que ce n’est pas tout à fait facile parce qu’il y aura des hauts et des bas comme les deux dernières journées où nous avons connu un match nul et une défaite. Il en est également de la jeunesse qui est capable du pire comme du meilleur. Mais je leur fait confiance parce que l’avenir de l’Unisport passe par leurs mains.

Qu’est-ce qui peut expliquer cet engagement de la seconde période?
Je crois que nous étions même plus engagés en première manche, malheureusement il fallait poser le jeu. Quand une équipe pose le jeu, on a comme l’impression qu’elle n’est pas engagée. En deuxième manche, nous étions obligés de défendre le but et c’est pour cela qu’on a vu nos joueurs sortir les griffes. Je suis très content de ce qu’ils ont fait.

Vous avez failli vous faire renvoyer aux vestiaires par l’arbitre central. Qu’est-ce qui faisait problème?
Lorsque quelqu’un n’est jamais resté sur un banc de touche et que son équipe est à quelques minutes de la victoire, il ne le comprendra jamais. Ce que je peux vous dire c’est qu’il s’agissait de l’émotion. Je ne le fais pas exprès. A certains moments, je suis beaucoup plus attiré par ce qui se passe au stade au point de ne plus contrôler ma ligne. Même quand vous suivez le match à la télévision, c’est ce qui arrive à certains entraîneurs lorsque leur équipe est menacée. En prenant un but, c’est deux points qu’on perdait. C’est ce que j’ai essayé d’expliquer à l’arbitre.

Alexandre Belinga, entraîneur de l’Unisport de Bafang
Journalducameroun.com)/n