A seulement 11 ans, la jeune golfeuse rentre dans l’histoire en remportant le premier prix chez les dames de la deuxième édition du «Yaoundé Memorial golf tournament»
Antoinette Isabella Oyono Elemva, participait du 08 au 09 août 2015 pour la première fois à une compétition à 18 trous. Pendant deux jours, elle a impressionné les techniciens et les profanes par la qualité de ses swings, de ses drives, par ses aptitudes technique exemplaires.
La fille de Steve Oyono Elemva lui-même golfeur découvre la discipline dès ses premiers pas en accompagnant son père sur les parcours. Elle tient les clubs pour la première fois à l’âge de six (06) ans inscrite alors par son père au golf club de Yaoundé: «c’est mon père qui m’a appris, qui m’a encouragé, qui m’a donné l’envie de jouer», déclare la jeune élève de la classe de 5ème du Collège Jean Tabi d’Etoudi.
Elle a donc de qui tenir et connait le golf quasiment in vitro. Cependant, au début du «Yaoundé Memorial golf tournament 2015», la jeune et talentueuse Antoinette Isabella Oyono Elemva avait beaucoup d’appréhension sur la compétition: «je ne savais pas que j’allais gagner.. J’étais désespéré.. Quand j’ai suivis mon nom j’étais étonné.» Son étonnement résulte certainement du fait de la difficile découverte du site. Le parcours du golf club de Yaoundé lui a posé de grosses difficultés: «au troisième et au quatrième, je n’ai pas pu traverser avec mon drive.»
Malgré cela, Antoinette Isabella a signé la meilleure carte de la compétition au tableau amateurs dames. Coup d’essai, coup de maître ou plutôt coup de maîtresse pour sa première. Un premier succès qui aiguise les appétits de la jeune championne qui ambitionne déjà de jouer 0 (c’est-à-dire 72 sur 18 trous) et souhaite briller l’année prochaine au British Open Juniors.

Elle ne compte pas y faire de la figuration. Elle se prépare donc âprement au quotidien pour affronter les défis avenirs: «je joue tous les matins, je marche beaucoup pour être dans de très bonnes conditions physiques.»
Au moment où le golf redevient un sport olympique, voilà une qui ramènera certainement d’ici quelques années des métaux précieux au Cameroun.
