Organisés par le Centre d’études stratégiques de l’Afrique (Cesa), les travaux se tiennent dans la capitale du Cameroun du 14 au 17 avril
La capitale camerounaise, Yaoundé, abrite dès ce mardi 14 jusqu’au vendredi 17 avril 2015, un atelier sur le thème «la sécurité maritime et l’application de la loi dans le Golfe de Guinée; mise en uvre du code de conduite de Yaoundé».
Organisé par le Centre d’études stratégiques de l’Afrique (Cesa), en appui au bureau des affaires internationales de stupéfiants et de répression (Inl) du département d’État et le Commandement militaire des États-unis pour l’Afrique (Africom), cet atelier vise le renforcement de la mise en uvre inter-régionale du Code de conduite du Golfe de Guinée et des principes du Mémorandum d’entente conclu entre la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et la Commission du golfe de Guinée (Cgg).
Objectifs: mieux aligner les priorités des États-unis et de l’Afrique en procédant à une analyse critique des défis en matière de sécurité et des manques de capacité que doivent combler, autoriser et renforcer une coopération inter-organisations et régionale africaine face aux menaces maritimes dans le Golfe de Guinée en établissant un réseau de professionnels du domaine maritime.
L’atelier vise aussi à évaluer et renforcer un modèle préliminaire de codification des processus nationaux et inter-régionaux, axé sur le partage d’information (connaissance du domaine maritime et application de la loi), l’interception de navires d’intérêt, l’appréhension des auteurs de crimes maritimes et leur traduction en justice. Ces domaines de concentration constituent les principaux piliers du Code de conduite.
Cette rencontre réunit les hauts responsables militaires et civils de l’Angola, du Bénin, du Cameroun, de la Guinée équatoriale, du Gabon, du Ghana, du Nigeria, de la République du Congo, de Sao Tomé-et-Principe, et du Togo.
Chaque pays participant est représenté par cinq hauts responsables comprenant un membre du pouvoir législatif, un procureur, un juge, un membre des forces de l’ordre, un représentant de la défense et un agent des pêcheries. Il faudra également inclure les points focaux maritimes nationaux de haut niveau s’ils ont été désignés, tel que le prévoit le Code de conduite.
Au groupe de 45 participants africains, devraient se joindre un maximum de 15 autres représentants des organisations telles que la Cedeao, la Ceeas, Interpol, l’Omi, l’Onudc, l’Union européenne, ainsi que les États-unis, la France, le Portugal et le Royaume-uni.

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