Hippolyte Gérard Awana Bilounga est mort à 21 ans à Washington
A 21 ans, il réalisait le début de son rêve américain, en évoluant dans une équipe universitaire de basket-ball à Washington aux Etats-Unis d’Amérique. Dans l’après-midi du mercredi, 24 juin 2009, lors des entraînements avec son équipe, il s’écroule et tombe sur le parquet. Les médecins ont conclu qu’il était mort d’une crise cardiaque.
C’est depuis le secondaire au collège Chevreuil de Douala, que débute sa carrière avec la première équipe junior de The Snipers, une équipe de basket-ball inscrite dans les championnats senior et junior dans la région du Littoral. Ses efforts et son talent lui permettront d’intégrer l’équipe senior de sa formation. Dès lors, âgé de 19 ans son calme et sa discipline li permettent rapidement de finir par s’imposer comme le meneur de jeu des différentes catégories de son équipe. Son parcours avec The Snipers va lui permettre de véritablement se révéler.
Il effectue par la suite un bref passage dans l’équipe de l’Université de Douala qu’il fréquente vire plutôt mal. Il ne se sentira pas accepté après trois séances d’entraînement seulement. Le joueur de The Snipers décide très vite de poursuivre sereinement avec le championnat civil dans lequel il est très apprécié. » J’étais surpris de savoir qu’il ne faisait pas partie de l’effectif de l’Université pour le jeux universitaires. Et pourtant, il se posait un problème avec son poste dans le groupe et qu’il possédait les qualités pour combler ce vide « , relève Merlin Choungfak, son ancien coach chez les Snipers.
Avec son mètre 75, il réussira à s’imposer et à prendre les reines de son équipe en tant que capitaine. Le 10 décembre 2008, alors qu’il est retenu dans la sélection régionale du Littoral pour participer aux premiers jeux nationaux de basket-ball, il est appelé à retrouver ses parents qui résident aux Etats-Unis. C’est le début d’une nouvelle aventure. Là-bas, il sera inscrit dans une université où il fera la connaissance d’un certain Fankam, un compatriote. Ce dernier qui évolue dans la formation de basket-ball de l’institution supérieure, va l’introduire en 2008 auprès du coach de l’université.
Malgré le retard accusé sur ses partenaires de sa nouvelle formation, le coach décide de le garder dans le groupe pour l’acclimater en espérant qu’il sera au top pour la nouvelle saison qui se préparait. Malheureusement, il n’a pas eu le temps de prouver de quoi il était capable. Il est emporté par cette tragique crise cardiaque au cours d’une séance de « training » avec la formation de son université. Cette triste nouvelle qui est rapportée à son ancien entraîneur du temps où il évoluait encore aux Snipers de Douala, laisse ce dernier sans voix. Puisque celui-ci dit ne pas comprendre comment une situation pareille est survenue. » Je reste toujours surpris par rapport à ce décès, surtout quand on me parle d’un arrêt cardiaque. Parce qu’il effectuait deux entraînements de deux heures chacune par jour de travail avant son départ aux Etats-Unis, sans jamais connaître le moindre pépin « , aurait indiqué, stupéfait, Merlin Choungfak Chouna, d’après une information que rapporte le journal mutations.
Mais d’après certains médecins sportifs que nous avons approchés, la situation tel qu’elle se présente invite à une plus grande valorisation du sport au Cameroun. Très souvent le budget restreint ne permet pas toujours d’avoir un suivi médical précis des joueurs, dont de la santé dépendent l’utilisation et les performances dans le cadre des tournois.
