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Mbengwin: un important stock d’armes récupéré chez des terroristes présumés

Les concernés, au nombre de cinq ont été interpellés les 02 et 03 août par les éléments de la délégation…

Les concernés, au nombre de cinq ont été interpellés les 02 et 03 août par les éléments de la délégation générale de la sureté nationale du Nord-Ouest.

Le gouvernement camerounais, par la voie de son ministre de la Communication, confirme la nouvelle du démantèlement d’un gang de cinq fabricants d’explosifs. Ces derniers ont été interpellés à Mbengwin (région du Nord-Ouest) les 02 et 03 août dans un domicile leur servant de laboratoire. Un important stock d’arme a été saisi au même moment. Ce sont : des armes à feu semi-automatiques, des appareils de vision nocturne avec télémètre laser, des lunettes de tir, un épiscope de tir avec blindage, des bipieds et trépieds pour armes de précision, des chargeurs pour fusils de tireurs d’élite, des tubes containeurs à charge explosive, des cordons détonateurs, des interrupteurs d’engins explosifs. Des minuteurs et autres appareils destinés à la fabrication d’explosifs et d’armes à feu artisanales ont également été saisis.

Selon le porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma, le domicile ainsi perquisitionné appartient à un dénommé Dasi Alfred Ngyah. Ses complices – Mba-Abe Edwin Dasi, Tefeh Collins Teghe, Fuh Luther Che, Ngwa Louis Monyonga et Martha Formenyam – et lui seraient membres du Mouvement de libération du Southern Cameroon.

Leurs armes seraient, toujours d’après le Mincom, destinées à servir dans le cadre d’une attaque  contre des éléments des forces de sécurité. Une récidive Dasi Alfred Ngyah qui aurait déjà tenté un attentat terroriste «déjoué» à Bamenda, à la veille de la Fête nationale de l’unité.

«Les premiers résultats de l’enquête actuellement en cours indiquent que le suspect en la personne du dénommé Dasi Alfred Ngyah a reconnu être un membre de l’Ambazonie et principal responsable de son bras armé dénommé Mouvement de libération du Southern Cameroon. Interpellé sur l’origine, l’appartenance et la destination des effets militaires saisis à son domicile, l’intéressé a dit en être le propriétaire et déclaré qu’il les avait personnellement acquis à l’étranger puis transféré au Cameroun via un pays voisin», a indiqué Issa Tchiroma mercredi au cours d’une communication gouvernementale.