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Bientôt une cour pénale panafricaine pour les crimes de la France en Afrique (Fin)

"L'actuel contentieux électoral en Côte d'Ivoire est révélateur du caractère asservissant des relations..." La France doit rendre compte à la…

« L’actuel contentieux électoral en Côte d’Ivoire est révélateur du caractère asservissant des relations… »

La France doit rendre compte à la jeunesse africaine
« On oublie certaines choses c’est qu’une grande partie de l’argent qui est aujourd’hui dans notre portemonnaie vient précisément de l’exploitation depuis des siècles de l’Afrique. Alors il faut un moment un petit peu de bon sens, je ne dis pas générosité, de justice pour rendre aux africains ce qu’on leur a pris » Jacques Chirac fait son mea culpa tardif en 2010. Si les profiteurs de luxe du système France font de tels aveux, cela devrait nous amener même ceux qui souffre d’amnésie totale à comprendre la dimension du drame que nous vivons. Alors reconnaissons que c’est la France, qui dans son rôle de gendarme de l’Afrique a embarqué notre continent dans la guerre froide des superpuissances russo-américaine. Pendant ce conflit la France a intensifié son diktat et son contrôle sur les politiques africaines, annihilant ainsi la naissance d’une société civile participative et toute aspiration à l’expression démocratique. Après la chute du mur de Berlin, la reconstruction et l’intégration économique de Europa de L’Est est mise en uvre, pendant que l’Afrique victime et vrai théâtre des affrontements est abandonnée à elle-même. Reconnaissons que c’est la France qui, à travers le Franc-CFA a systématiquement paralysé le développement économique de notre continent. C’est bien l’un des pires crimes économiques qu’ait connus le monde moderne. Reconnaissons qu’à travers l’aide au développement, la France endette et détourne mille fois plus l’argent des africains, que les dirigeants africains ne l’ont fait. Reconnaissons que c’est la France qui accélère l’expansion de la Franc-maçonnerie sur notre continent. Ces agents secrets phagocytent les cercles du pouvoir africain fainéantisent les dirigeants qu’ils maintiennent sous leur emprise afin de mieux les dépouiller. C’est bien la France qui à travers des méthodes de chantages et d’intimidation oblige les dirigeants africains à détourner les fonds de leurs contribuables pour financer les campagnes électorales françaises. Reconnaissons que c’est la France qui a perpétré des génocides en Afrique, orchestré de multiples massacres et guerres dans le but de mieux piller les matières premières. L’Afrique doit être consciente de l’ampleur et de la dimension du système diabolique mis sur pied par la France pour pervertir et déstabiliser son destin. L’Afrique doit choisir entre s’attaquer au moindre mal, qui est son élite et continuer éternellement à tourner en rond ou accepter d’affronter son véritable mal qui est la France et sortir définitivement du gouffre. Lorsqu’un mal est traité à sa racine, ses effets secondaires disparaissent automatiquement. Si l’Afrique est en mesure de demander à sa classe dirigeante de partir, elle doit être en mesure de demander à la France de partir, car la France a non seulement fabriqué la classe dirigeante africaine, mais elle continue au 21ème siècle à pratiquer d’abominables crimes contre l’Afrique. Si par exemple les dirigeants africains devraient écoper d’une sanction de 10 ans d’emprisonnement, la France devrait en écoper 10 fois plus. Si la classe dirigeante africaine prédatrice devrait restituer, ce qu’elle a extorqué du continent, ce que devrait restituer la France devrait être 1000 milles fois plus élevé. La pratique de justice à deux vitesses est inconcevable et inadmissible. Logiquement c’est à la France en premier chef que la jeunesse africaine doit exiger de rendre compte. Et le reste est secondaire. Dans la marche vers son éveil, l’Afrique doit cesser de tourner en rond et de se laisser distraire. C’est la France le drame de l’Afrique et non les dirigeants africains. C’est la France la racine du mal de l’Afrique.

Tribunal pénal panafricain pour les crimes de la France en Afrique
Reconnaissant que des violations graves du droit humanitaire ont été commises par la France pendant plus d’un demi- siècle sur notre continent, reconnaissant que les preuves tangibles sont aujourd’hui disponibles, il est temps pour l’Afrique d’agir et de briser le triste mur du silence qui nous rend complices des atrocités de la France en Afrique. Nous avons le devoir moral de rétablir la véritable histoire de l’Afrique et d’établir la culpabilité et la responsabilité de la France, qui refuse de reconnaitre ses innombrables crimes sur notre continent. Aujourd’hui nos enjeux consistent non seulement à exiger poliment, gentiment aux Français de libérer rapidement notre continent. Mais aussi la France est sommée d’annuler sans négociation tous les pactes coloniaux secrets qu’elle à imposés à nos états pendant et après la colonisation. Enfin notre véritable objectif est de trainer la France devant une juridiction pénale africaine, où elle répondra de tous ses crimes politiques et économiques sur notre continent et sera condamnée à payer sans conditions les réparations de 50 années de pillage systématique de l’Afrique. Le tribunal pénal panafricain pour la France doit juger les Français et présumés responsables d’actes de génocide et d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur les terres africaines à partir de l’année 1947. Avec la tenue de ce tribunal, la France doit juridiquement affronter son passé sombre en Afrique. Ce processus permettra de mettre en évidence l’attitude hautement criminelle d’une élite française paresseuse, inconsciente, arrogante, qui a basé son train de vie non sur le travail mais sur un système de gangstérisme, d’extorsion et d’exploitation scandaleuse et éhontée des peuples, qu’elle considère culturellement inférieur. A travers le tribunal pénal panafricain pour la France les jeunes générations d’enfants d’Afrique seront définitivement à l’abri des foudres récurrentes de la France sur les terres de leurs ancêtres. Ce tribunal pénal panafricain permettra de briser le mythe d’une France toute puissante, invulnérable et orgueilleuse.

Réquisitoire des crimes imprescriptibles de la France en Afrique : Il est quasi impossible de recenser du quinzième siècle à nos jours toutes les atrocités des Français contre l’Afrique. Nous nous limiterons à ceux perpétrés de 1947 à 2010

Génocides et autres crimes : Génocide de la France au Biafra/Nigéria, au Cameroun, au Rwanda

Guerres et massacres : Congo-Brazzaville, Guinée, Centrafrique, Angola, Tchad, Côte d’Ivoire, Madagascar

Assassinats des leaders indépendantistes : Moumié, Um Nyobe, Thomas Sankara, Tchuindjang Pouemi, Ernest Ouandíé, sylvanus olympio, Fulbert Youlou. La liste est plus longue.

Assassinat des indépendances africaines: A travers les contrats secrets imposés aux dirigeants africains, la France a dupé les peuples africains et a vidé les indépendances octroyées de toute leur substance.

Atteinte à l’intégrité des états africains : La France a placé depuis bientôt 50 ans ses espions dans toutes les instances des banques centrales africaines, malgré le fait que celles-ci soient considérées comme symboles de souveraineté de ces états.

Crimes économiques
Franc-CFA : A travers l’un des multiples accords secrets imposés à l’Afrique par la France, le continent perd chaque année 50% de ses recettes d’exportations au profit du trésor français. Et ceci depuis plus de 4 décennies.

L’aide au développement : C’est un vaste réseau qui asphyxie l’Afrique. A travers elle endette et dépouille le continent de ses ressources. Pour Eva Jolie, lorsque la France octroie 1€ à l’Afrique dans le cadre de l’aide développement, elle récolte 100€ de retour. Les milliards extorqués par la France dans le cadre de l’aide au développement doivent être rapatriés en Afrique.

Monnaie guinéenne : Déstabilisation de l’économie guinéenne à travers de faux billets de la monnaie locale, fabriquée et injectés par la France dans l’économie de la guinée

Pactes secrets : Les Pactes secrets sur les matières premières: Contrats de dupes imposés par la France, dans lesquels, elle abuse de manière la plus éhontée de la crédulité des dirigeants africains. Ces contrats sont encore aujourd’hui en vigueur

Travaux forcés : La France a continué sa domination inhumaine sous la forme de travaux forcés, imposés aux sujets noirs d’Afrique. Des milliers de personnes ont trouvé la mort au cours des travaux de barrages, chemins de fer et d’autres ouvrages de construction exclusivement destinés à servir l’exploitation des ressources africaines (mines, coton, arachide, bois)

Franc-maçonnerie : La Franc-maçonnerie française a infiltré les pouvoirs politiques en Afrique et crée un système basé sur l’avilissement de la classe dirigeante africaine, le trafic d’influence, l’escroquerie et l’extorsion des fonds.

Les journalistes : Trafic d’influence et extorsion d’argent auprès des dirigeants africains. Ils promettent à leurs proies de polir leur image auprès de leurs patrons en France.

Conseillers techniques, économiques, politiques : Ils on toujours rodé autour des dirigeants africains et leurs ont fourni des conseils qui n’avaient aucun impact sur le développement et le progrès économique ou social Mais malgré toutes leurs défaillances ils ont toujours encaissé des sommes faramineuses. Le cas de Kouchner en dit long. Kouchner Bernard se fait payer 1.500.000€ en quelques jours, pour réaliser une étude, qu’auraient pu faire des étudiants africains. Seules les Français en sont capables et les exemples de tels actes sont légion.

Partis politiques de gauche et de droite en France : Depuis 5 décennies les dirigeants africains ont spolié les caisses de leurs états pour financer les campagnes électorales de partis politiques de tendances de droite et de gauche. Ils ont agit sous l’influence des dirigeants français.

Les églises catholiques : Elles ont joué un rôle important dans l’infantilisation et l’aliénation culturelle de l’Afrique. L’église catholique française est impliquée dans la spoliation et la séquestration des esprits et des terres en Afrique. Elle doit juridiquement répondre de ces actes.

Enfin, j’aimerais souligner qu’il n’y a rien de plus terrible que l’immense tragédie qu’a vécue notre continent depuis plusieurs siècles. De l’esclavage, à la colonisation et son prolongement l’Afrique a toujours su y apporter une résistance conséquente. Kagamé l’a fait hier en excluant la langue française du paysage linguistique et culturel du Rwanda. Aujourd’hui Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire résiste dans la conquête de la souveraineté totale de son peuple. La jeunesse africaine toute entière doit partager, s’identifier avec ce combat et le soutenir sans réserve. Nous devons fermement stopper la dénégation de notre continent par la France. Ce sont les filles et fils d’Afrique qui à ce 21ème siècle doivent impérativement écrire l’histoire de leur continent.