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Boko Haram n’a pas enregistré 300 désertions au Cameroun

Le porte-parole du ministère de la Défense contredit les médias qui lui attribuent la paternité de la nouvelle Depuis le…

Le porte-parole du ministère de la Défense contredit les médias qui lui attribuent la paternité de la nouvelle

Depuis le début du mois de septembre, «près de 300 personnes qui déclarent appartenir à Boko Haram ont déserté les rangs de la secte Boko Haram et ont demandé à se réfugier au Cameroun», a révélé, mardi à Anadolu, le Lieutenant-Colonel Didier Badjeck, responsable au ministère de la défense camerounais. Cette «information», publiée le 30 septembre 2014 par l’agence de presse Anadolu Agency et reprise sur de nombreux sites en ligne est sujette à polémique. Elle n’émanerait pas du ministère de la Défense, encore moins du chef de la division de la Communication au ministère de la Défense, le Lieutenant-colonel Didier Badjeck, qui a déclaré à Journalducameroun.com n’avoir jamais tenu ce genre de propos.

De nombreuses personnes continuent de diffuser des nouvelles parfois fantaisistes sur l’armée camerounaise dans le cadre de la guerre contre Boko Haram. Dans certains médias orientés vers le Cameroun, ou dans les médias internationaux, les intox sont devenues légion. Le 28 juillet dernier, c’est RFI qui avait créé le tollé en annonçant la libération de l’épouse du vice-premier ministre Amadou Ali, enlevée la veille. A ce jour, elle est pourtant toujours aux mains de ses ravisseurs.


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