Le consortium dirigé par le groupe français a été exclu de la liste définitive des entreprises en lice pour gérer le terminal à containers du port en eau profonde de Kribi au Sud du Cameroun
Le consortium Bolloré-Cma-Cgm-Chec (BCC) a été écarté par le gouvernement camerounais de la liste des entreprises en lice pour la gestion du terminal à containers du port en eau profonde de Kribi, selon un rapport de la Commission compétente, consulté par Reuters lundi.
La commission gouvernementale chargée de recommander un gestionnaire de terminal à containeurs a porté son choix sur le philippin ICTSI, et son associé Amp terminals, une structure de l’armateur danois A.P. Moller-Maersk.
La Commission a émis des réserves dans son rapport quant à la viabilité de la proposition du consortium de Bolloré et a trouvé les offres de ICTSI et APMT, les plus avantageuses.
« La Commission a trouvé l’offre de ICTSI et APMT comme étant la plus avantageuse pour le Cameroun et l’Afrique centrale sous-région, » indique-t-elle.
Le gouvernement du Cameroun est susceptible de fonder sa décision finale sur la recommandation de la commission, mais on ne sait pas quand la décision sera prise.
Le consortium dirigé par Bolloré inclut également le français CMA CGM – troisième armateur mondial de transport maritime en conteneurs – et l’entreprise chinois CHEC, qui a construit le port en eau profonde de Kribi.
Bolloré, à travers sa filiale logistique Bolloré Africa Logistics, gère le principal terminal à conteneurs du Cameroun à Douala. Le port de Douala est la principale porte d’entrée pour le commerce avec l’Afrique centrale.

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