Pierre N’thepe, chef de la communauté Bonapriso dévoile les articulations de 2009
Chef de la communauté Bonapriso. Il a donné une conférence de presse hier jeudi à la chefferie de Bonapriso, sise à la nouvelle route Ngangué à Douala, pour dévoiler les grandes articulations de la 3éme édition du carnaval de Bonapriso
« A la croisée des peuples et des couleurs », c’est le thème du carnaval cette année. Qu’est ce qui justifie ce choix ?
C’est pour célébrer la diversité sous toutes ses formes et toutes ses couleurs. Les particularités de cette année, c’est notamment la présence justement des autres peuples que ceux du Cameroun. Il y aura des sénégalais, des français, et on attend la confirmation des capverdiens, sans compter les populations du Cameroun qui ne résident pas à Douala, et qui viendront des autres départements et régions. N’oubliez pas que l’idée du carnaval part de notre village Bonapriso. Avec ça, on est sûr qu’au moins dix milles personnes peuvent descendre dans la rue, plus les gens qu’on sensibilise sur cet évènement qui se veut un évènement de rassemblement, convivial, sans tabou, sans convention. C’est pour cela, que je parle de transgression, c’est-à-dire il n’y a pas de patron, de petit, de grand, bref c’est un évènement où tout le monde peut s’exprimer comme il veut.
Quelles sont les innovations de cette édition ?
Cette année, il y a par exemple une kermesse géante pendant trois jours. Les enfants et adultes auront ainsi l’occasion de visiter les stands, de participer aux tombolas, aux jeux et pourquoi pas, de gagner de nombreux lots en jeu. Il y a également la modification de l’itinéraire, afin d’aller beaucoup plus vers les populations, nous estimons que ceux qui participeront au carnaval cette année, auront beaucoup plus d’attention sous tous les angles.
L’année dernière, vous avez enregistré la participation de plus de 50 000 personnes contre 30 000 lors de la première édition en 2007. Quelle est l’ambition en terme de participation cette année ?
Pour cette 3é édition du carnaval de Bonapriso, nous voulons réunir jusqu’à 100 000 personnes. Nous sommes ambitieux.
Ailleurs, ce genre de manifestation est soutenu par des municipalités et des autorités administratives. Qu’en est-il de celles de Douala ?
La communauté urbaine de Douala, est le plus grand pilier du carnaval. Elle nous soutient dès le départ, et son apport est très déterminant. A côté de cela, il y a l’appui des autorités administratives, le préfet, les sous-préfets, les maires qui nous soutiennent, sans oublier nos grands annonceurs qui ont cru à cette idée depuis le début, et ne le regrettent pas.
Une idée du budget ?
Non (rire)
