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Cameroun: Arrêt de travail observé dans les universités d’Etat

Les membres du Syndicat national des personnels d'appui des universités du Cameroun revendiquent de meilleures conditions de travail et un…

Les membres du Syndicat national des personnels d’appui des universités du Cameroun revendiquent de meilleures conditions de travail et un statut particulier

A Douala, Yaoundé II, Ngaoundéré, le mouvement de grève est désormais enclenché. Les personnels d’appui et personnels administratifs de ces universités observent des arrêts de travail. Un préavis de grève national du SYNAPAUC avait été déposé auprès des différentes universités d’Etat. Ces personnels estiment qu’en réalité tout le problème tourne autour des conditions de vie précaires. A Douala, Yaoundé ou Ngaoundéré, ils affirment ne pas avoir de primes d’appartenance à l’enseignement supérieur, encore moins des primes d’ancienneté. A cela s’ajoute un problème de plan de carrière et «nous souffrons des nominations fantaisistes» confie un syndicaliste de l’université de Ngaoundéré.

Face au débrayage déjà observé à Douala et Yaoundé, les différentes hiérarchies tentent de parer au plus pressé. A Ngaoundéré, on s’active à trouver des solutions progressives au cas par cas. A Yaoundé, une réunion des responsables s’est tenue pour examiner la convention des personnels d’appuis des universités d’Etat et trouver une solution à ce problème qui n’épargne aucune institution universitaire. On se rappelle qu’en début janvier, ce même mouvement de protestation avait déjà été observé à l’université de Buéa, sans qu’il y ait de suite.

Les conséquences de ces arrêts de travail des personnels d’appuis commencent à se faire sentir. A Douala, les examens du premier semestre viennent de s’achever, et les étudiants ont du mal à avoir accès aux services de l’université. Des bureaux restent désespérément fermés. A Ngaoundéré, la grogne monte toujours et l’on s’exaspère de ce que des membres du SYNAPAUC n’aient pas été convoqués à Yaoundé pour la «concertation sur la convention collective des personnels d’appui de Universités d’Etat». Au demeurant ces mouvements d’humeur interviennent après le préavis de grève adressé au ministère de l’Enseignement supérieur en janvier dernier. La correspondance signée du président du SYNAPAUC Michel Bilong demande entre autre que le projet de convention collective nationale des personnels d’appui soit examiné dans les délais requis; que les conditions alarmantes de travail et de vie des personnels d’appui dans les Université d’Etat du Cameroun trouvent des solutions concrètes .Passés les délais de la fin du mois de janvier, ils ne répondraient plus de rien.

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