Face au nouveau refus des votants, tous militants du parti au pouvoir le RDPC, d’aboutir à un consensus, le préfet du Ndé, Ernest Ewango, a reporté Siné die le scrutin.
Ça chauffe dans le Ndé, région de l’Ouest ! Organisée à deux reprises, l’élection du nouveau maire de la ville ne s’est pas tenue. Pour cause, les quarante conseillers municipaux de la commune n’arrivent pas à s’entendre sur la personne qui succédera au maire Jonas Kouamou décédé en avril dernier.
Contrairement à la première session de plein droit tenue lundi, tous les votants étaient présents jeudi, 6 mai, dans la salle des actes de l’hôtel de ville de Bangangté. Éric Niat, vainqueur des primaires face à Jean Lambert Tchoumi, adjoint au défunt maire, et donc seul candidat du RDPC , est surpris de retrouver la candidature de son adversaire battu le jour de l’élection finale. Mais aussi celle de la nommée Eveline Nana, conseillère municipale, membre de la même formation politique, qui ne reconnait pas les résultats des primaires.
Eric Niat, conseiller municipal, fils du président du Sénat Marcel Niat Njifenji, qui avait cru que tout se passerait sans anicroche pour lui après les primaires, va contester les candidatures de ses vis à vis. Jean Lambert Tchoumi consent à se retirer, mais dame Eveline Nana maintient son voeu d’être maire.
Le préfet du Ndé va demander aux deux parties de s’entendre. Au retour dans la salle quelques temps après, les positions restent tranchées. Le candidat Eric Niat invoque les clauses prises le 2 mai par le RDPC, mandaté à cette élection par Lamare Njankouo, qui tentera des médiations en vain. Le préfet du Ndé, Ernest Ewango, décide ainsi de reporter le scrutin pour une seconde fois, sans donner de précision sur la date de la prochaine rencontre. Chaud devant !