Cameroun: Bientôt des aéronefs chinois à Camair Co

Grâce à un contrat signé entre l'Etat du Cameroun et Avic International Holding, ces aéronefs permettront de relier les capitales…

Grâce à un contrat signé entre l’Etat du Cameroun et Avic International Holding, ces aéronefs permettront de relier les capitales régionales du pays

Un contrat signé entre l’Etat du Cameroun et Avic International Holdings, une entreprise chinoise spécialisée dans la construction des avions, va permettre à la compagnie aérienne Camair co, de se doter de 3 nouveaux aéronefs. D’une capacité de 48 places chacun, ces avions de types MA60 permettront essentiellement de desservir les chefs-lieux de région. « Le gabarit de ces avions à hélices facilite leur décollage et leur atterrissage sur des espaces réduits, comme dans nos aéroports domestiques », explique le ministre Nkili dans les colonnes du quotidien Cameroon Tribune. Déjà face aux élus de la nation vendredi dernier, le Premier ministre Philémon Yang répondant à la question d’un député annonçait déjà l’avènement de cette signature de contrat. «La flotte de la compagnie aérienne nationale va bientôt se densifier. Le président de la République Paul Biya vient d’ailleurs d’instruire le renforcement de la flotte par l’acquisition d’autres aéronefs», avait–il indiqué aux députés. Avec l’arrivée des premiers aéronefs annoncé pour le mois de septembre 2012, resurgit aujourd’hui le problème des aéroports secondaires.

Arrivée des aéronefs, un espoir pour les aéroports secondaires?
Avec l’arrivée des nouveaux aéronefs dont la vocation est de desservir l’arrière pays, cela sonne comme une véritable occasion pour ces aéroports abandonnés depuis plusieurs années de se refaire une santé. Le Cameroun est desservi par plusieurs aéroports dont trois aéroports internationaux (Douala, Yaoundé-Nsimalen et Garoua) et 5 aéroports secondaires (Maroua-Salak à l’extrême nord Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua, Bertoua à l’est, Bafoussam à l’ouest et Bamenda dans le Nord-ouest) . Parmi les 5 aéroports secondaires, tous demeurent en très mauvais état. A l’aéroport secondaire de Bertoua par exemple, pour une capacité pouvant accueillir 100 000 passagers, seul 0,2 % de sa capacité est aujourd’hui exploitée. Situation similaire à Bafoussam qui attend encore d’être restauré. A Bamenda, grâce à la célébration du cinquantenaire d’indépendance du pays dans cette région, de nombreuses avancées ont été effectuées. Relier les 10 capitales régionales du pays passe inéluctablement par la remise en service des aéroports secondaires.

De nouveaux aéronefs chinois attendus au Cameroun
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