Les malfrats ont pillé le service politique du poste national de la Crtv
La Radio nationale est secouée depuis hier dimanche 24 mai 2009 par le coup de vol que vient de connaitre le service politique. C’est le bureau du chef de service politique, Blaise Testelin Nana qui a reçu la visite des malfrats dans la nuit de vendredi à samedi. Le bilan du cambriolage fait état de deux ordinateurs emportés et une importante somme d’argent. Il faut dire que ce matériel était de haute facture et servait de mémoire, de banque de données outre au service politique de la radio nationale camerounaise mais aussi à tous les autres journalistes de la maison à qui Blaise Testelin Nana ouvrait largement les portes de son bureau. En effet ces ordinateurs servaient de banque des émissions politiques, des grandes interviews des hommes politiques, qui sont régulièrement reçus dans l’émission » Dimanche Midi » ou encore dans le Magazine » Politudes » diffusé le samedi à 12 heures présenté par Blaise Testelin Nana. Jusqu’à ce lundi matin le chef de service politique de la Radio nationale ne savait toujours pas à quel saint se vouer. Même le moral de ce talentueux jeune journaliste a été entamé par ce cambriolage. Au siège de la Radio nationale sis au quartier Nlongkak, les commentaires vont bon train sur le bon fonctionnement future du service politique, l’un des services les plus sensibles et stratégiques de la radio nationale. La brigade de Gendarmerie de Nlongkak a immédiatement ouvert une enquête, puis cette enquête a été confiée aux services de la police par la hiérarchie de la Crtv. La police qui qualifie ce cambriolage de coup de vol aggravé, mène donc son enquête. Blaise Testelin Nana a déjà été entendu par la police qui évoque plusieurs hypothèses. Selon les premiers éléments de l’enquête, les voleurs sont entrés par la porte, ont fouillé le bureau du chef de service politique. Ce qui leur a permis de ramasser l’argent. Après leur forfait, les voleurs ont laissé croire être sortis du bureau par la fenêtre, mais c’est une hypothèse que balaient du revers de mains les enquêteurs au regard de la distance qui sépare le bureau du sol.
Selon certains témoignages, des accusations seraient portés contre les employés de la société de gardiennage Dak Security. Un certain Yonga, vigile dans cette entreprise, et gardien à la radio nationale serait impliqué dans ce cambriolage. Surtout que selon des témoignages ce vigile est resté injoignable dans la journée de samedi, au lendemain du cambriolage. Blaise Testelin Nana qui a fait constater le cambriolage par un huissier, compte déposer une autre plainte contre la Société de gardiennage Dak Service, chargée de la sécurité de la Maison de la Radio diffusion nationale. Il faut dire que ce cambriolage que vient de subir Blaise Testelin Nana(BTN) intervient, quelques mois après l’accident de circulation dont a été victime le jeune chef de service politique de la Radio nationale. BTN arrive à la Crtv, par le canal de Léonard Châtelain, alors en service à la chaine de proximité Crtv Fm 105 à douala. Alors qu’il poursuit ses études supérieures en sociologie et en communication à l’université de Douala, Blaise Testelin Nana, anime les émissions aux côtés de Léonard Châtelain, actuellement en service à Pola FM, une autre chaine de proximité de la Crtv, à Bafoussam. Lors du Lancement de la Chaine Mount Cameroon FM à Buea dans le Sud Ouest, BTN est parmi les animateurs retenus. C’est dans cette station qu’il finit par étaler ses capacités et son talent de journaliste confirmé. Muté à Yaoundé à la Direction des Programmes de la Télévision nationale, il y passera quelques temps avant de retrouver son domaine de prédilection, la Radio. Et c’est au poste national qu’il dépose ses valises. Son talent, son savoir et son savoir faire marquent et impressionnent sa hiérarchie qui lui fera confiance et le propulsera à la tête du service politique de la Radio nationale. Le cambriolage de son bureau est-il l’ uvre d’un véritable voleur, un acte de jalousie ou un sabotage du travail remarquable qu’abat le jeune journaliste ? L’avenir nous le dira certainement.
