La famille Mouliom vivra ce mois comme tous les musulmans du monde
Le mois de Ramadan commence le samedi 22 août et se terminera vers le 20 septembre. Durant ce mois, les musulmans du monde sont appelés à pratiquer le jeûne ou saoum. C’est le cas au Cameroun de la famille MOULIOM. Les MOULIOM sont une famille de 12 personnes vivant à Etam-Bafia. Il y a environ deux familles musulmanes dans le coin, et quelques locataires musulmans. Souleymane est le fils de la maison, pour lui Le jeûne n’est pas seulement un moment où on s’abstient de manger ni d’avoir des relations sexuelles, c’est aussi l’abstinence de péchés. C’est une préparation beaucoup plus spirituelle que matérielle. C’est une période d’adoration qui s’annonce. Pendant le jeûne, les familles ont l’occasion de faire deux repas par jour. Celui du matin c’est le souhur et c’est au plus tard à 4h 59. Celui du soir c’est l’iftah et c’est au coucher du soleil. Ces repas ne sont pas obligatoires mais sont symboliques. Ramatou MOULIOM est la femme de la maison. Pour le début du jeûne, c’est important de faire des réserves. Pour la maison, il n’y a pas de préparation spéciale. Les réserves à faire c’est plus en sucre et en maïs pour le café du matin et la bouillie de maïs du soir.
Au cours de ce mois, ceux-ci ne mangent pas, ne boivent pas, et n’entretiennent pas de relations sexuelles (pendant la journée) dans le but de se purifier. Les malades, les femmes enceintes ou qui allaitent, les femmes ou jeunes filles qui sont dans leur période menstruelle, les enfants en bas-âge, les vieillards ou toute personne dont ce jeûne pourrait mettre la santé en péril en sont exemptés. Le mois prend fin avec l’Aïd el-Fitr, la fête de la rupture du jeûne, qui est l’occasion de festivités. Même si les musulmans peuvent jeûner durant les autres jours de l’année, ce mois a plus de valeur car il fait partie des cinq piliers de l’islam. Laylat al-Qadr, la Nuit du destin, se situe au cours des dix dernières nuits du mois. C’est au cours de cette nuit que le Coran aurait été révélé à Mahomet par l’archange Gabriel. Durant ces nuits, les musulmans invoquent Allah et demandent son pardon. Dans le Coran, il est dit que cette nuit vaut mieux que 1 000 mois de prières, de bonnes actions et d’invocation. Souleymane rappelle ces quelques mots de foi: Celui qui jeûne avec foi et espoir a pour récompense le paradis. Les prières sont dirigées par son papa, Mama Nasser MOULIOM, le chef de famille. C’est aussi lui l’imam du quartier. Tout content et plein d’espoir, Souleymane ressasse déjà les moments d’après fêtes :Le matin de la fin du ramadan, on prie, on s’habille très bien, on fait un repas en famille, on rend visite à des amis et le soir on invite des gens pour fêter, musulmans ou non.

Journalducameroun.com)/n