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Cameroun-crime passionnel : un catéchiste décapite son épouse à Kaélé

Le meurtrier soupçonnait sa femme d’infidélité. Il reprocherait à sa moitié de le cocufier avec un autre catéchiste. La scène…

Le meurtrier soupçonnait sa femme d’infidélité. Il reprocherait à sa moitié de le cocufier avec un autre catéchiste. La scène qui s’est passée dans l’extrême Nord du pays est devant la justice.  

Personne n’avait rien vu venir. Albertine Kalwa et ses trois frères ne savent plus à quel saint se vouer. Leur maman Martine Wolyang avait été froidement assassinée par le père Robert Talwé au mois de mars 2021. Ce dernier qui est poursuivi pour meurtre, avait été arrêté et placé en détention provisoire à la prison de Kaélé, département du Mayo-Kani à l’Extrême-Nord.

Le compte rendu d’audience est fait par le journal Kalara. Le présumé criminel a été renvoyé en jugement devant le tribunal de grande instance (TGI) de Kaélé où il doit répondre de ses actes. Le 4 janvier 2022, l’affaire a été envoyée au 11 février prochain pour la comparution du détenu dont les raisons de l’absence à l’audience sont inconnues.

François Wankague le père de la défunte, plaignant dans cette affaire et sa famille qui crient vengeance, doivent s’armer de patience. Dans la salle d’audience, on notait la présence des religieuses et les prélats responsables du Centre de formation des catéchistes dans lequel le mis en cause a été admis en formation pour une durée de trois ans.

Robert Tawé trainait pourtant la réputation d’un homme bon. Il était admis en formation pour une durée de trois ans dans un centre de formation des catéchistes. Mais sa vie bascule lorsqu’il va commettre l’irréparable.

« A mon arrivé sur le lieu, j’ai trouvé le corps sans vie de ma fille baignant dans une mare de sang à l’entrée  de la chambre conjugale. Robert Taiwé, son époux qui semblait délirer, était assis à même le sol dans la cour. Devant lui machette couverte de sang. J’étais étonné de voir que l’homme qui me semblait plein de bon sens et à qui j’ai fait confiance en lui donnant ma fille s’était transformé en un monstre », explique le plaignant.

Sur les raisons de son acte, l’une des sœurs du mise en cause fait savoir que son « frère n’arrêtait pas de se plaindre des sorties nocturnes de cette dernière. Il la soupçonnait d’être en relation amoureuse avec un autre catéchiste en formation dans le même centre ».

Depuis lors, l’affaire divise les deux familles qui se disputent la garde des deux enfants en attendant la décision de justice qui viendra, on l’espère, éteindre la vive tension qui règne entre ces familles antagonistes.