A l’origine, la mort d’un vendeur de médicaments de la rue, décédé en détention alors que sa famille avait formulé une demande pour son évacuation dans un centre médical pour une prise en charge.
Le procureur de la ville de Foumbot, visé par le soulèvement populaire du 3 mai 2021 dans le département du Noun, région de l’Ouest. Des jeunes sont allés mettre du feu au Palais de justice en raison de la mort d’un vendeur de médicaments dans la rue, décédé en détention alors que sa famille avait formulé auprès du procureur, une demande en vue de son évacuation dans un centre médical pour une prise en charge.
Le commerçant avait été arrêté en compagnie de trois autres personnes, tous membres d’un vaste réseau de vente de médicaments illicites. Les infortunés étaient passés aux aveux et ont été condamnés par la justice le 5 mars 2021 à 3 ans d’emprisonnement ferme et au paiement des amendes. Sauf que le « cerveau du groupe », fait un malaise et les siens n’obtiennent pas une réponse favorable à leur demande de le conduire dans un centre médical.
Suite à sa mort, des jeunes furieux ont d’abord porté sa dépouille pour l’exposer à un carrefour de la ville de Foumbot, avant d’aller mettre le feu au Palais de justice. Radio Equinoxe rapporte que la route qui relie Foumbot à Bafoussam, a été coupée, puis rétablie grâce à l’intervention de la gendarmerie et la police.
Certaines sources indiquent que les échauffourées ont fait deux morts et au moins cinq blessés. Le bilan officiel reste attendu.