La problématique est au centre d’une rencontre internationale sur la mémoire collective ouverte mardi dans la capitale économique, à l’initiative d’AfricAvenir et du Cerdotola
Quatre jours pour trouver les voies et moyens de se réapproprier l’histoire des pays africains. Du 01er au 04 mars 2016, des experts venus de plusieurs pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe vont émettre des réflexions sur la reconstitution de la culture africaine.
Au menu des assises, des exposés sur la sauvegarde des manuscrits de Tombouctou ; la géostratégie de la renaissance africaine ; la géopolitique du pétrole et les accords de coopération autour des pays du golfe de Guinée.
Selon le secrétaire exécutif du Centre international de recherche et de documentation sur les traditions et les langues africaines (Cerdotola), Binam Bikoi, les résultats de la reconstitution doivent être mis à la disposition de tous.
Objectif, permettre aux générations actuelles et futures de conserver intacte les valeurs africaines. Un idéal que prône AfricAvenir depuis bientot plus de 30 ans sur le territoire camerounais. Au cours de l’année 2015, la fondation a marqué son combat en mettant sur pied un programme intitulé « l’Afrique et les africains: de l’origine de l’humanité à la renaissance au 21e siècle. Contribution au dialogue international, au développement endogène et à la paix durable ».
