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Cameroun: Forces Armées, Les nouvelles recrues du BIR entrent en fonction

Les nouveaux éléments du Bataillon d'Intervention Rapide(BIR) sont déjà aptes au combat C'est la base militaire de Man O'war Bay…

Les nouveaux éléments du Bataillon d’Intervention Rapide(BIR) sont déjà aptes au combat

C’est la base militaire de Man O’war Bay non loin de la ville de Limbe dans la région du Sud -Ouest Cameroun qu’a eu lieu la cérémonie de fin de formation du nouveau contingent de l’unité d’élite de l’armée camerounaise, le Bataillon d’Intervention Rapide(BIR). La cérémonie de cette fin de stage était présidée par le Général de Division Philippe Mpay, Commandant des écoles et centres d’instruction inter armées. Cette cérémonie fort symbolique représentait pour ces jeunes recrues, une étape importante pour leur vie car ils rompaient là avec leur vie civile, mais aussi pour leur carrière car ils devront ainsi en tant que soldat travailler avec ardeur surtout pour l’honneur du drapeau national. Le stage qui s’est achevée le 27 avril 2009, a également été l’occasion pour ces jeunes soldats de cette unité d’élite des forces armées camerounaises, de festoyer et se féliciter du brillant travail d’endurance abattu au cours de leur formation.

Surtout après l’ultime étape de leur formation qui était de parcourir 400 km à pied, de Koutaba dans la région de l’Ouest à Limbe dans le Sud Ouest camerounais. Mais il faut dire les quelques 996 soldats du Bataillon d’intervention rapide entament là un long processus qui exige d’énormes sacrifices au sein des forces armées nationales. Car il faudra mettre tout en uvre pour défendre le territoire camerounais surtout au niveau des frontières. Le colonel Sivam Avi Abraham, le responsable du stage s’est à cet effet permis de rappeler aux nouveaux soldats que leur formation venait véritablement de commencer. L’instructeur des forces armées nationales leur a rappelé que Pendant trois mois vous avez eu l’entrée, pendant six mois vous aurez le plat de résistance, et ce n’est pas tout le monde qui arrivera au désert.

En effet les diplômes reçus étaient des parchemins de fin de formation élémentaire de spécialité. Ils sont ainsi aptes à poursuivre leur formation en formation commando, saut en parachute, instruction nautique entre autres. Pour le Général Philippe Mpay, le soldat doit se conformer à certaines exigences capitales notamment la soumission au drapeau national, mais aussi aux institutions de la république. Aux nouvelles recrues du BIR, le Général Philippe Mpay a rappelé que pour jouer son rôle, le président de la république a besoin d’une armée forte et loyale.Les jeunes soldats ont pour leur part fait le serment traditionnel, défendre leur pays dans l’obéissance, la loyauté, l’honneur et la fidélité.

Cette formation a été mise en scène avec le concours du haut commandement militaire et l’appui des pouvoir publics, sous l’impulsion du président de la république, chef suprême des forces armées. IL faut dire que le BIR est une unité spéciale créée pour combattre férocement le phénomène des coupeurs des route, le grand banditisme et la criminalité là où les forces classiques ne peuvent avoir d’impact considérable. Beaucoup de Camerounais ont découvert cette unité spéciale lors des émeutes de février 2008 au Cameroun, puisque le BIR avait été appelé en renfort pour sécuriser certains coins de la capitale dont la sécurité était menacée par les manifestants. Le Bataillon d’Intervention Rapide a pris possession de Bakassi et y remplace les troupes régulières de l’armée camerounaise notamment celles de l’opération Delta, pour sécuriser la presqu’île de Bakassi où de nombreuses attaques des groupes rebelles sont à l’origine de l’insécurité, mais également des pertes logistiques et en vies humaines.

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