Après sa condamnation en Espagne, la légitimité de Samuel Eto’o comme président de la Fecafoot est contestée par certains membres de l’Acfac.
Les adversaires de Samuel Eto’o n’abandonnent pas la bataille. Au lendemain de la condamnation par la justice espagnole de Samuel Eto’o pour fraude fiscale, ils sont montés au créneau pour appeler le Tribunal arbitral du sport (TAS) à activer ses mécanismes pour déchoir le nouveau président de la Fecafoot de son poste, pour des raisons éthiques.
Dans une correspondance qui date du 21 juin 2022, le TAS a été saisi après la condamnation à 22 mois de prison par un tribunal espagnol. «Nos mandats souhaitent attirer votre attention sur les derniers développements concernant la présidence de la Fecafoot. Par un jugement d’un tribunal espagnol rendu le 20 juin 2022, M. Samuel Eto’o Fils vient d’être condamné à 22 mois pour fraude fiscale », peut-on lire dans la correspondance.
Les adversaires du président de la Fecafoot dans la procédure de Balla Ongolo, représentant de l’Association des clubs de football amateur du Cameroun (Acfac), veulent convoquer l’éthique sportive. « En vertu des statuts de la Fecafoot, il semble donc que M. Samuel Eto’o Fils, signataire unique du mandat de représentation dans le contexte du litige, ainsi que de la Convention signée avec certains membres de l’Assemblée générale de 2009 qui doit faire l’objet de la sentence d’accord – parties du TAS, n’est plus éligible à la présidence de la Fecafoot »
L’instance arbitrale Suisse s’est saisie de l’affaire et se prononcera dans les prochains jours. Affaire à suivre…