Les assises de l’assemblée générale ordinaire de la chambre régionale des huissiers de justice et agents d’exécution de l’Adamaoua se sont tenues à Meiganga
Ils étaient nombreux, autorités administratives, judiciaires et traditionnelles, les responsables des services publics et privés à prendre part à l’ouverture des travaux de cette assemblée générale ordinaire de la chambre régionale des huissiers de justice et agents d’exécution de l’Adamaoua. Une occasion pour les huissiers de justice et agents d’exécution de réfléchir sur les problèmes qui minent leur profession.
Tout en remerciant tous ceux qui ont sacrifié leur précieux temps pour être présents à l’ouverture de cette cérémonie, Maître Atangana Onana Charles, président de la Chambre régionale des huissiers de justice et agents d’exécution de l’Adamaoua a relevé dans son allocution de bienvenue deux problèmes majeurs qui préoccupent les membres de leur profession. Le premier, l’absentéisme de ses confrères aux assemblées générales ; un comportement qui n’honore pas le comité directeur. Le second, la non-actualisation des textes régissant le fonctionnement de leur profession et le problème du non paiement à temps de leurs émoluments. Et pourtant, les huissiers de justice ont besoin des moyens pour accomplir leurs multiples tâches et faire face à leurs charges.
«Tous les problèmes soulevés ont retenu mon attention», a dit le procureur général près la Cour d’appel de l’Adamaoua, visiblement satisfait du fait que le volet vulgarisation ait été intégré pour permettre aux uns et aux autres de prendre conscience de ce que font les huissiers de justice au quotidien. En plus d’une esquisse de solution aux problèmes évoqués, les huissiers de justice présents ont fait le point des préparatifs de l’assemblée générale nationale prévue le 19 mars à Yaoundé et du colloque international de Ndjamena au Tchad prévu au mois de mai 2010. Des rencontres au cours desquelles les résolutions qui ont été prises seront transmises à la hiérarchie. Les huissiers de justice et agents d’exécution de l’Adamaoua se sont séparés sur une note de satisfaction générale.
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