La population de ces trois régions souffre d’un manque en ressources nutritionnelles. C’est ce que renseigne une enquête menée par le ministère en charge de l’Agriculture.
La région du Sud-Ouest, celle du Nord-Ouest et de l’Extrême-Nord au Cameroun partagent toutes les maux de instabilité socio-politique. Et les conséquences n’ont pas manqué de suivre. Aujourd’hui, 23% de leur population sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë.
L’information est tirée d’une enquête faite sur la période de janvier à mars de 2022. Etablie par le ministère de l’Agriculture et du développement rurale, Minader, l’enquête est faite dans le cadre de l’identification des zones à risque et de la population en insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Selon cette dernière, c’est au total 6.082,234 personnes exposés avec 2.865,906 millions personnes en situation d’insécurité alimentaire. 253,853 autres sont en phase d’urgence et 2.612,054 personnes sont en état de crise.
Le rapport explique que cette situation trouve son fondement dans des problèmes comme les crises socio-politiques qui va jusqu’à celle entre le Russie et l’Ukraine. Également, le changement climatique qui se manifeste avec par exemple la mauvaise pluviométrie, la destruction des champs par des pachydermes et les oiseaux granivores.
Toutefois, des solutions de remédiation existent. Les agents du Minader proposent par exemple la reconstitution et le renforcement des moyens de production pour ce qui est des filières prioritaires. Elles sont le maïs, le riz, le sorgho, la banane plantain et les pommes de terre entre autres.
Par ailleurs, lutter contre l’insécurité alimentaire au Cameroun, nécessite souligne le rapport, l’accélération de la vulgarisation de la production du blé dans les bassins cibles comme celle de Bambui dans le Nord-Ouest et également dans d’autres régions. Il y a par exemple, Wassandé dans l’Adamaoua, Bansoa dans la Menoua et Bangourain dans le Noun.