Une équipe des ESIR vient d’être installée à Ngaoundéré
Une quinzaine de jours seulement après sa visite de prise contact dans l’Adamaoua, le Délégué général à la sûreté nationale, Emmanuel EDOU vient de réaliser une promesse qu’il avait faite à cette occasion. Et l’on se souvient que c’est le Délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Ngaoundéré, Hamadou Dawa qui avait posé cette doléance. Aujourd’hui, on peut se féliciter de la diligence et la promptitude dont le patron de la police a su faire preuve.
La situation était vraiment préoccupante. De par sa situation de zone de transit par excellence entre les parties septentrionale et méridionale du pays ; Vaste de 63 000 km2 ; ses frontières avec deux pays voisins que sont la République Centrafricaine et le Nigéria; son Université et sa gare ferroviaire terminus, l’Adamaoua réunit toutes les conditions nécessaires pour attirer autant de brigands possibles. Et ça, les autorités administratives ne sont pas passées par quatre chemins pour le faire savoir le 1er octobre dernier au Délégué général à la sûreté nationale qui a aussitôt compris que sans paix et sans sécurité, aucun développement n’est possible. Sur le champ, il avait alors promis l’installation très prochaine d’une équipe du corps des ESIR (Equipes spéciales d’Intervention Rapide) à Ngaoundéré. Aujourd’hui, c’est chose faite et on ne peut que s’en réjouir pour le féliciter.
Pour intensifier cette lutte contre l’insécurité et la criminalité grandissantes, deux pick-up flambant neuf équipés de matériel de communication viennent d’être remis au Délégué Régional de la sûreté nationale de l’Adamaoua, Athanase Mayam qui a à son tour présenté la précieuse dotation aux autorités locales, notamment le gouverneur de la Région, représenté par Emile Mendoua. Selon le chef de la division des transmissions à la sûreté nationale, Nzie Christian qui a officiellement remis ce matériel, cet équipement est le fruit de la coopération franco-camerounaise. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il s’est fait accompagner pour la circonstance de M. Patrick CARRIERE, officier de la police française représentant l’Union Européenne qui a fait ce don à la délégation générale de la sûreté nationale camerounaise. Pour un meilleur quadrillage du terrain, la question des effectifs reste certes encore une préoccupation, mais selon le chef de la division des transmissions à la sûreté nationale, le problème a été posé au plus haut niveau et ne tardera pas à trouver des solutions dans les jours qui suivent.
Tout ce qui est attendu de la population c’est une meilleure coopération avec la police par l’utilisation à bon escient de ce numéro. N’a-t-on pas souvent décrié dans d’autres villes comme Yaoundé et Douala où ce numéro existe depuis, des appels de complaisance ou encore des jeunes filles qui appellent pour chercher un « mari » policier au bout du fil en obstruant de ce fait la ligne qui pouvait pourtant être utile pour les personnes en danger. Le 117, c’est un numéro simple, facile à retenir, disponible sept jours sur sept et vingt quatre heures sur vingt quatre. Un numéro que les personnes en détresse devraient utiliser quelque soit l’opérateur de téléphonie, mobile ou fixe.

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