PolitiqueSécurité




Cameroun : le gouvernement condamne l’assassinat du délégué régional de l’Administration pénitentiaire

Théodore Kume Kigha et trois de ses collaborateurs ont été tués par des assaillants mardi 12 avril 2022 dans la…

Quatre personnes tuées au Nord-Ouest Cameroun

Théodore Kume Kigha et trois de ses collaborateurs ont été tués par des assaillants mardi 12 avril 2022 dans la région du Nord-Ouest.

L’Administration pénitentiaire de la région du Nord-Ouest est en deuil depuis mardi 12 avril 2022. Après les premières informations que journal du Cameroun a mis à votre disposition mercredi 13 avril, un communiqué du gouvernement enrichit cette actualité en qualifiant l’attaque de « terroriste ».

Au lieu de cinq décès comme relayé par le journal le jour, le bilan annoncé par le ministre de la communication René Emmanuel Sadi fait état de quatre morts, assassinés au moyen d’armes automatiques.

Il s’agit en effet :

– du délégué régional de l’Administration pénitentiaire du Nord-Ouest Théodore Kume Kigha (Administrateur général de prisons) ;

– du chef service des affaires générales à la délégation régionale de l’Administration pénitentiaire du Nord-Ouest Lionnel Ajang Nnang (administrateur des prisons) ;

 – de garde du corps en service à la délégation régionale de l’Administration pénitentiaire Nelson Chia Afuh (gardiens principal de prisons) ;  et le chauffeur en service à la prison centrale de Bamenda Yannick Awono.

Le gouvernement de la République « condamne avec la plus grave fermeté, cet acte à la fois lâche, ignoble et barbare, perpétré par des criminels sans foi ni loi contre les représentant de l’Etat, en plein exercice de leurs fonctions », martèle le porte-parole du gouvernement.

Les victimes revenaient d’une cérémonie de « passation de service technique entre les régisseurs entrant et sortant de la prison régionale de Nkambe, département du Donga-Mantung », explique le communiqué.

Par la même occasion, le gouvernement informe que les forces de Défense et de Sécurité sont « à pied d’œuvre pour rattraper ces hors la loi, et les traduire devant la justice (…) une enquête a été prescrite afin de faire la lumière sur les circonstances exactes de cet attentat ».

Ce n’est pas la première fois que le personnel de l’Etat du Cameroun est assassiné dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en crise depuis 2016. Les Sécessionnistes qui réclament l’indépendance du territoire des régions anglophones, sont hostiles à la présence des autorités étatiques.