Cet appui est destiné aux populations déplacées dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord
Le gouvernement japonais vient de mobiliser environ 10,8 milliards de F CFA pour les agences du système des Nations Unies, dans le but de fournir une assistance au gouvernement camerounais. Cet appui est destiné aux populations déplacées et aux réfugiés dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord. Il servira à résoudre les besoins primordiaux de ces populations, notamment en ce qui concerne la nutrition, la protection, le renforcement de la résilience et la prévention des conflits.
Le communiqué rendu public par l’ambassade du Japon au Cameroun indique que «cette aide est la réponse du Japon à la solidarité qui s’est manifestée vis-à-vis d’elle lors du tremblement de terre du Grand Est du Japon et du Tsunami qui ont causé de nombreux dégâts dans le Nord de l’empire nippon il y a quatre ans». «Maintenant, c’est le moment pour le Japon de montrer sa solidarité à travers une aide humanitaire non seulement aux réfugiés, mais aussi à la population du Cameroun qui a souffert en les accueillant», a déclaré Kazuhiko Fujita, chargé d’affaires par intérim à l’ambassade du Japon à Yaoundé.
Cet appui du gouvernement nippon sera dirigé vers plusieurs Organisations, notamment l’Unicef, pour des «réponses intégrées aux urgences humanitaires en faveur des réfugiés centrafricains dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua»; le Pnud pour la «réponse rapide à la résilience et à la prévention des conflits des populations des régions de l’Extrême-Nord et de l’Est»; le Hcr pour la «protection et l’assistance en faveur des 312 000 réfugiés dont 240 000 nouveaux et ancien réfugiés centrafricains et 70 000 régufiés nigérians dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord au Cameroun».
On cite également ONU Femmes en ce qui concerne «la prise en charge d’urgence des survivantes de violences basées sur le genre et protection des femmes/filles réfugiées, des communautés-hôtes dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua» ; et le Programme alimentaire mondial pour «l’assistance alimentaire et nutritionnelle d’urgence en faveur des réfugiés centrafricains et des populations-hôtes au Cameroun.
