Le patron des routes est arrivé dans l’Adamaoua le lundi 12 juillet 2010 pour une visite de travail de 4 jours
Le patron des routes est arrivé dans l’Adamaoua le lundi 12 juillet 2010 pour une visite de travail de 4 jours qui l’a conduit tour à tour sur les différents chantiers routiers de l’Adamaoua, de l’Est, du Nord et de l’Extrême-Nord. Certains ont tôt fait de dire que cette descente du ministre des travaux publics sur le terrain vise à combattre l’inertie dans le secteur des travaux publics. C’est que, depuis pratiquement 6 mois, le ministre des travaux publics ne s’est donné aucun répit. Pour ne prendre que le cas de l’Adamaoua, c’est la 3e fois en l’espace d’un an que le patron des routes séjourne personnellement ou via ses plus proches collaborateurs dans la région château d’eau du Cameroun où à chaque fois, il est arrivé par route. Question de jauger et de voir de près, l’état d’avancement des différents chantiers de construction ou d’entretien de la route Garoua Boulaï-Nandéké ; Nandéké-Mbéré et la visite du chantier d’aménagement de la route Mbéré-Ngaoundéré.
Par la suite, le ministre des travaux publics s’est rendu tour à tour à l’Est, dans le Nord et dans l’Extrême-Nord. Dans cette dernière région, Bernard Messengue Avom a procédé mercredi 14 juillet 2010 à la pose de la première pierre du nouveau pont sur le Mayo Salak à l’entrée de la ville de Maroua. Un pont qui, à cause de sa vétusté et de sa défectuosité avait été interdit aux gros porteurs qui devaient alors emprunter un radier construit en contrebas de l’ancien pont. Le Délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Maroua a commencé par rappeler la longévité historique de l’ancien pont qui, comme le pont vert de Maroua se trouve dans un état de dégradation avancé. Le nouveau pont sur le Mayo Salak permettra à coup sûr d’assurer un meilleur flux commercial des marchandises entre le Cameroun et le Tchad voisin. Raison pour laquelle Bernard Messengue Avom dira dans son allocution de circonstance que la protection de cet ouvrage d’art est une exigence citoyenne.
Cette méthode de travail propre au ministre des travaux publics qui consiste à descendre personnellement sur le terrain permet sans doute de voir au contact de la réalité, le gap ou la conformité des rapports à lui adressés par ses principaux collaborateurs, notamment les délégués régionaux des travaux publics. L’avantage de cette descente sur le terrain reste la possibilité pour le patron des routes de rectifier et de corriger ce qui peut encore l’être et à temps. Avec un tel suivi, on peut espérer avoir des routes de bonne qualité parce que les travaux ne seront jamais bâclés. Et c’est le Cameroun, voire la sous région dans son entièreté qui en sortira grandie, car comme le dit un vieil adage, là où la route passe, le développement suit. L’évidence saute donc à l’ il nu, quelque chose de bien se dessine sur nos routes!
