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Cameroun: Le père Georges Vandenbeusch est libre!

Enlevé mi-novembre à Nguetchewé, localité située à la frontière avec le Nigeria et où il était curé depuis deux ans,…

Enlevé mi-novembre à Nguetchewé, localité située à la frontière avec le Nigeria et où il était curé depuis deux ans, il a été libéré dans la nuit de lundi à mardi

Le père Georges Vandenbeusch, prêtre d’origine française enlevé mi-novembre à Nguetchewé, une localité de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun située à la frontière avec le Nigeria et où il était curé depuis deux ans, a été libéré dans la nuit de lundi à mardi. Prêtre de la paroisse de Sceaux en France en mission pastorale depuis septembre 2011, le père Georges, comme l’appellent affectueusement ses fidèles de la paroisse de Nguetchewé, avait été kidnappé le 14 novembre par des individus armés non armés et conduit par la suite sur le territoire nigérian, avaient annoncé des sources officielles camerounaises. Comme pour la libération d’une famille française en mars après deux mois de captivité toujours en territoire nigérian par un groupe armé, la libération du prélat s’est faite dans une très grande discrétion avec le déplacement dans l’Extrême-Nord du secrétaire général de la présidence de la République camerounaise, Ferdinand Ngoh Ngoh, dépêché par le président Paul Biya. « L’otage français a été libéré. Le secrétaire général de la présidence de la République a été dépêché pour conduire la mission. La délégation sera de retour vers 11 h (10 h GMT) », a confié à Xinhua sous couvert d’anonymat un responsable de l’armée camerounaise.

Pour l’heure, les circonstances de la libération du prêtre français restent inconnues ainsi que l’identité de ses ravisseurs. Quelques jours après son enlèvement, un groupe armé se réclamant de la secte islamiste nigériane Boko Haram avait revendiqué cette prise d’otage. Mais aucune rançon n’a été officiellement exigée. Cette opération avait eu lieu « en plein coeur de la nuit par une dizaine de personnes très lourdement armées. Ce sont des individus non identifiés qui « sont entrés par effraction au presbytère où habitait le prêtre. Ils ont cassé la porte et ont sorti le prêtre. Ils ont mis le presbytère à sac à la recherche d’un butin », avait rapporté à Xinhua le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary. D’après l’évêque du diocèse de Maroua-Mokolo auquel la paroisse de Nguetchewé est rattachée, Mgr. Philippe Albert Joseph Stevens, les ravisseurs, qu’il décrivait plutôt comme de simples bandits du père Georges s’exprimaient en anglais et en haoussa. Ils s’étaient d’abord signalé sans les violenter à des religieuses en service dans la même paroisse. Cette paroisse, avait rappelé le chef religieux, avait déjà été objet d’une attaque de bandits en 2009.

Le père Georges Vandenbeusch enlevé au Nord Cameroun a été libéré
lanouvelletribune.info)/n