Organisé par le ministère des Arts et de la culture la première édition du Salon du livre de Yaoundé a lieu du 05 au 07 décembre 2013
La première édition du Salon du Livre de Yaoundé (SALYA) qui s’ouvre le 05 pour se refermer le 07 décembre 2013 est un événement qui permettra aux écrivains camerounais de communier avec le grand public. La nouvelle de sa tenue a été rendu publique au cours d’un point de presse donné par Ama Tutu Muna, ministre des Arts et de la Culture. Le thème choisi pour cette édition est « Le livre, instrument de paix. » Le SALYA va se dérouler à la Centrale de Lecture Publique de la capitale camerounaise. Les diffuseurs, les auteurs, les muséographes, les infographes, les libraires, les imprimeurs, les associations comme l’Association Nationale des Editeurs du Livre du Cameroun (ANELCAM) vont se retrouver autour de la ministre Ama Tutu Muna pour célébrer la littérature.
Le Salon du Livre de Yaoundé interpelle tous les acteurs du secteur du livre opérant au Cameroun et à l’étranger. Pour ce rendez-vous culturel, des grands noms du monde littéraire sont annoncés. De nombreux pays partenaires ont été contactés. Le Ghana, la Côte d’Ivoire et l’Inde ont déjà donné leur accord de principe. Durant le SALYA, les Camerounais auront le plaisir de découvrir la riche production littéraire des auteurs nationaux. Le programme des activités prévoit une conférence inaugurale le 05 décembre 2013. Ladite conférence sera conduite par le professeur Jean Tabi Manga. Joëlle Esso et Pabé Mongo vont encadrer l’atelier de littérature pour enfants. On aura également droit à la nuit des auteurs camerounais.
A l’occasion de la première édition du Salon du Livre de Yaoundé, on va assister à la sortie officielle de la bibliographie camerounaise. Celle-ci sera articulée autour de 900 productions littéraires. Le SALYA va permettre aux acteurs du secteur du livre, de démonter que le Cameroun dispose d’un important potentiel en matière littéraire. La littérature est un domaine d’activité susceptible de générer de gros bénéfices aux acteurs et à l’économie nationale. Les premières uvres littéraires au Cameroun ont puisé dans la lutte pour l’indépendance. La plupart des productions ont été faites en français. C’est pour cette raison que les auteurs les plus prolifiques et les plus célèbres se recrutent dans la partie francophone.
