Sur les 108 déclarations d’importation enregistrées en un mois, le manque à gagner est estimé à quelque 51,5 millions FCFA, avec une perte moyenne par déclaration d’environ 476
Les autorités camerounaises évoquent un faible impact résiduel sur l’économie du pays de l’Accord de partenariat économique (APE) intérimaire avec l’Union européenne (UE) dont l’entrée en vigueur est effective depuis le 4 août dernier.
Selon le comité de mise en uvre de ce processus en effet, sur les 108 déclarations d’importation enregistrées en un mois, le manque à gagner est estimé à quelque 51,5 millions FCFA, avec une perte moyenne par déclaration d’environ 476 714 F CFA par opération.
Pendant la période considérée, 59 importateurs camerounais ont bénéficié de la préférence UE avec un abattement des tarifs douaniers de l’ordre de 25% pour des produits aussi divers que les machines, engins mécaniques, pièces détachées et autres appareils électriques.
Pour le président dudit comité de mise en oeuvre, Jean Tchoffo: « c’est bien la preuve que les opérateurs économiques font confiance aux autorités, au vu du nombre de dossiers qui sont traités et qui vont croissant ».
Dans le même espace de temps et selon le directeur général des Douanes, Fongod Edwin Nuvaga, huit cargaisons de marchandises en provenance de l’UE et ayant satisfait aux conditions d’éligibilité du régime préférentiel, sont entrées au Cameroun à partir du port autonome de Douala (PAD).
En termes d’écueils liés à la nouvelle zone de libre-échange entre les parties, plusieurs opérateurs économiques signalent toutefois la non-vulgarisation des preuves de l’origine par les pouvoirs publics, la non-disponibilité de certaines dispositions portant sur les règles y relatives ainsi que des retards accusés dans la mise en oeuvre de la coopération administrative.
Avec un taux d’abattement de 25% sur quatre ans sur des marchandises préalablement listées, l’APE intérimaire prépare au démantèlement tarifaire complet au bout de 09 et 13 ans selon les cas.
Parmi les marchandises non libéralisables, figurent les produits issus de l’agriculture et de l’élevage, mais également d’autres provenant de secteurs industriels jugés stratégiques.

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