Ils prennent part à un séminaire de stratégie sectorielle organisé par la Conac
Le séminaire ouvert ce 29 juillet 2009, au palais des congrès de Yaoundé, sur le thème » Médias, Responsabilité et conscience patriotique » est une initiative de la Commission Nationale Anti Corruption la Conac, une structure de lutte contre la corruption créée par décret du Président de la République du Cameroun, le 11 mars 2006. Ce séminaire s’inscrit dans le prolongement et la mise en uvre urgente des recommandations des « journées de réflexion sur la corruption dans le secteur des médias » tenues à Yaoundé les 04 et 05 septembre 2008, à l’initiative de la Conac. Celles ci avaient réuni les Directeurs de publications, les chefs de Chaine les syndicats de journalistes les représentations des associations professionnelles des journalistes et des organes d’autorégulation des secteurs des média, les responsables des structures de formation professionnelle et de production audiovisuelle et les représentants de la société civile. Les participants avaient posé un diagnostic du phénomène de corruption dans le secteur des médias, examiné ses causes et ses manifestations et dégagé des recommandations applicables à brève échéance, à moyen et à long terme. Le séminaire ouvert au palais des Congrès de Yaoundé, ce 29 juillet 2009, est une occasion de refaire un état de lieu et de mesurer le chemin parcouru. Car selon Paul Tessa le Président de la Conac, cet organe central de lutte contre la corruption a prioritaire pour mission de veiller à l’application effective du plan gouvernemental en matière de lutte contre la Corruption.

Ce plan prône le respect de l’autorité de l’Etat et des institutions républicaines, notamment les icônes qui les représentent. En effet ce sont les médias qui véhiculent les informations de tout genre qui circulent dans la société et ont une part importante de responsabilité dans la formation à l’éthique et à la citoyenneté. La Conac constate avec amertume la résurgence de certaines pratiques qui se traduisent par le non respect de la morale publique, des valeurs éthiques et même des canons déontologiques. Toutes choses qui sont sous tendues par des relents de corruption matérielle et immatérielle qui exposent les médias Camerounais à un questionnement froid sur la vision qu’ils souhaitent mettre en lumière. Il parait donc aujourd’hui très urgent de se ressaisir devant la nécessité d’un retour aux fondamentaux qui font du métier de journaliste le plus beau métier du monde, sur la base d’une interpellation de la Conscience.
Car la conscience dans les plus qu’ailleurs est le prix de la moralité et la moralité est le prix de la civilisation. La plume ou le micro bien utilisés concourent à faire du bien du peuple la loi la plus haute, tandis que mal utilisés ils font autant de dégâts que les armes de guerre, voire plus. En organisant ce séminaire, la Conac a voulu a voulu rappeler aux professionnels des médias leur responsabilités dans la structuration le formatage et le modelage de la conscience des citoyens ; interpeller les acteurs des médias et les inviter à s’intéresser à la promotion de l’image du Cameroun ; Susciter un débat sur un débat sur différentes questions de nature à permettre une prise en compte et la mise en uvre des recommandations de l’année dernière pour la promotion qualitative du secteur des médias.
