Il a été présenté à la presse le 14 juillet dernier. Il nous livre son sentiment.
Après université de Ngaoundéré, vous venez d’être nommé à la tête de l’Union de Douala. Grosse satisfaction pour vous ?
Disons que ce n’est pas une satisfaction, je dirais plutôt que je suis devant un gros problème. Problème parce que je retrouve une grosse pointure, et il faut trouver la solution qu’il faut et au moment qu’il faut. Donc, je me retrouve devant un dilemme, un problème, et justement le travail de l’entraîneur, c’est de trouver la solution au problème qui se pose comme j’ai l’habitude de le dire. Quand je vais jouer un match, j’à là un problème et il faut trouver la solution. Et on trouve cette solution quand on a gagné un match ou quand on fait un match nul. Quand on perd, c’est qu’on n’a pas trouvé la solution, il faut alors recommencer. Donc, je suis là pour un problème, et il faut le résoudre.
Union de Douala est une équipe mythique du pays, et justement un club à problème. Par exemple, les supporters sont assez exigeants et n’hésitent pas à réclamer le départ d’un entraîneur quand il n’y a pas de résultats positifs. Pensez-vous avoir la matière nécessaire pour faire face à une telle situation éventuellement ?
Je vous comprends car vous soulevez là l’aspect lié à la pression de ce qui peut arriver par rapport aux attentes des supporters. Pour moi, la pression, c’est pour tout entraîneur. Là où je sors, il y avait de la pression. A l’Union de Douala, cette pression est plus grande, mais la pression se gère vous savez ! La pression aide même l’entraîneur à parfaire son parcours. Donc, je sais à quoi je m’attends, car les supporters des « nasaras kamakaïs » sont exigeants, je dirais trop exigeants même. J’en suis conscient, mais quand il y a des résultats, je crois que la pression baisse.
Connaissez- vous vraiment Union de Douala dans sa profondeur ?
Je connais la maison, parce que j’ai des frères qui ont joué dans l’Union. Je vais citer par exemple Kounga qui a joué au milieu du terrain avec le feu Ngondjep. En 1984, je vais vous dire que j’ai joué ici contre l’Union de Douala quand j’évoluais dans la Foudre d’Akonolinga. Je connais un peu la maison, depuis le temps du président Kouam. Je sais que l’Union a toujours eu des pressions parce qu’on veut à tout prix les résultats, et je m’attends à ça et ce sera à moi de gérer la pression.
Votre feuille de route ?
Il faut les résultats, et cela ne passe que par la discipline. Donc, la première chose que j’ai à faire avec mon nouveau club, c’est de mettre la discipline car j’aime la discipline. Je sors d’une équipe universitaire où il y a des enfants bien éduqués, et cette éducation, je souhaiterais la voir dans le club. Je pense que la discipline, c’est la clé du succès.
