Elle visait à rendre public les conclusions d’une réflexion visant à doter le pays d’un code électoral « consensuel ».
La concertation entre formations politiques de l’opposition devait se tenir ce matin à l’hôtel Hilton de Yaoundé. Mais avant le début, la farte présence policière présageait déjà une interdiction de la rencontre.
Le sous-préfet de Yaoundé 3 justifie l’interdiction au motif « d’ingérence dans compétences législatives ». Argument balayé par ces acteurs politiques. Il s’agit notamment des responsables démocratique du Cameroun (UDC) Tomaino Ndam Njoya, du Mouvement pour la renaissance du Cameroun de Maurice Kamto, du Parti camerounais pour la réconciliation nationale de Cabral Libii, du Social democratic front de Joshua Osih, du Mouvement progressiste d’Hilaire Zipang et de l’Union des mouvements socialistes de Pierre Kwemo.
Ces derniers, selon certaines sources, entendent user d’autres moyens pour rendre public les conclusions de leur réflexion portant reforme du code électoral.