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Cameroun : pour l’ODS, la réflexion sur la nouvelle taxe des téléphones doit inclure tous les acteurs

Suite à l’instruction du chef de l’Etat de sursoir à la nouvelle taxe sur les téléphones, tablettes numériques et autres,…

Suite à l’instruction du chef de l’Etat de sursoir à la nouvelle taxe sur les téléphones, tablettes numériques et autres, l’Observatoire du développement sociétal plaide pour une forte inclusion autour de la réforme à mettre en œuvre.

Le cris d’alarme contre la mesure visant à imputer aux consommateurs la taxe d’importation des téléphones notamment,  a porté des fruits. L’Observatoire du développement sociétal (ODS), partie prenante au combat à travers une déclaration publiée le 16 octobre 2020 se réjouit de la décision du chef de l’Etat Paul Biya. Celle qui demande au Premier ministre de sursoir à cette mesure que plusieurs ont qualifié d’hostile pour le consommateur mais avantageuse pour les importateurs d’appareils électroniques.

Le président de la République a prescrit qu’une réflexion plus approfondie soit menée pour l’application mieux adaptée de cette mesure qui relève en effet d’une loi récemment votée au parlement.  L’ODS  dans une deuxième déclaration faite ce 23 octobre suggère qu’une synergie d’action plus forte, solidaire et complémentaire de toutes les forces et institutions compétentes en matière d’échanges commerciaux internationaux soit mobilisée pour cette réflexion.

Ceci « en vue d’apaiser et rassurer les consommateurs Camerounais quant à l’angoissante et révoltante idée qu’ils puissent être doublement pénalisés, car saisissant mal qu’il leur soit imputé une taxe imposée à l’importateur dès l’entrée des marchandises suscitées sur le territoire national », propose le coordonnateur général de l’ODS,  Lilian  Koulou Engoulou.

Rappelons que la mesure en question portée par le ministère des Postes et télécommunications instituait que l’on prélève désormais 33% du prix de sortie à l’usine des téléphones et autres supports numériques, directement chez le consommateur dès le premier usage, et non plus chez les importateurs. Le chef de l’Etat a demandé d’y sursoir.