Liberté absolue, c’est à cela que plusieurs femmes confondent très souvent la célébration de la journée internationale dédiée à leurs droits.
« Même si c’est sale, même si c’est propre, soulevez ». Ces paroles empruntées de la bêtise musicale sont devenues un hymne pour certaines femmes à chaque célébration du 8 mars. Sous ce chant, elles profitent pour se livrer à toutes sortes de dérives. Pendant que d’aucunes se limitent à siroter des liqueurs, d’autres, mêmes mariées, vont jusqu’à soulever effectivement leurs robes lors des réjouissances dans des débits de boisson.
N’allez surtout pas leur demander pourquoi elles se livrent à de tels excès, elles vous diront, « c’est notre jour, on doit fêter ». Et puisque c’est en réalité une journée à elles consacrée, le 08 mars est devenu le prétexte idéal pour l’inversion des rôles entre la femme et l’homme au sein des foyers. Nombreux ont encore en mémoire des scènes de ménages où madame demande à monsieur de s’occuper de la maison, faire la cuisine ou veiller sur les enfants. Concédons leur cela, c’est la journée internationale des droits de la femme.
Mais que dire alors de ces femmes qui ne se limitent pas au défilé, mais qui au fil des ans, ont pris l’habitude de jouer les prolongations et de rentrer tard dans la nuit ou à l’aube le lendemain en état d’ivresse ? Comment peut-on oublier les infidélités récurrentes ainsi que la violence verbale, psychologique ou même physiques que certaines femmes exercent sur des hommes en prenant prétexte du 08 mars ?
Et si les explications leur étaient demandées, elles diront encore, « c’est notre jour ». Ainsi se soulève l’interrogation, sur la pertinence de la célébration du 08 mars.