Economie




Cameroun-SND30 : le secteur industriel manque de performance

L’évaluation de ce secteur a eu lieu le 14 septembre 2022 à Yaoundé sous la présidence du Ministre de l’Economie,…

L’évaluation de ce secteur a eu lieu le 14 septembre 2022 à Yaoundé sous la présidence du Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey.

La contribution actuelle des industries manufacturées et des services dans le PIB est de moins de 14%, alors que la SND30 prévoit un objectif de 17% en 2030. Il faut agir, pour résorber progressivement le gap. C’est dans cette dynamique que s’inscrivent les travaux de la revue de la mise en œuvre de la SND30 dans le secteur des industries et services, enjeu majeur de la SND30.

Il couvre les domaines des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat, du Tourisme et du Commerce.

Selon le Ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, la SND30 a fait de l’accélération de l’industrialisation, l’objectif principal vers lequel les efforts doivent converger pour la marche de notre pays vers son émergence. Notamment à travers la densification de la production industrielle et des exportations manufacturières ; la substitution des importations ; et une meilleure insertion du pays dans les échanges internationaux grâce au rattrapage technologique, et un relèvement de la compétitivité interne et externe.

Selon le ministère de l’économie cette rencontre était l’occasion pour les différents acteurs d’examiner les performances et les défis du secteur des industries et services afin de formuler des recommandations susceptibles d’améliorer les résultats enregistrés.

Au menu des échanges, il y avait des exposés sur la transformation locale du bois à l’aune de l’interdiction de l’exportation du bois en grumes de la zone CEMAC ; la régulation du marché intérieur et la lutte contre l’inflation des produits de grande consommation ; les principaux leviers du développement du secteur minier au Cameroun.

Pour Alamine Ousmane Mey, plus que par le passé, il est aujourd’hui urgent d’accorder une grande priorité à la transformation des matières premières locales, afin de gagner en valeur ajoutée et de réduire les importations de biens et services, tout en augmentant l’offre d’exportation.