Dans la rubrique Analyses et commentaires, Charlie Gabriel Mbock pense que lorsque le régime incrimine les ministres tout en innocentant Biya, c’est verser dans le fétichisme politique
« Un seul mot : se servir ». C’est le titre de l’Editorial que signe le directeur de publication, Magnus Biaga. Pour l’éditorialiste, nos gouvernants sont les rois de la politique politicienne et des détournements des deniers publics. Si la vision à long terme était la mieux partagée parmi ces dirigeants, on ne serait plus entrain de parler d’une autoroute entre Douala et Yaoundé. Le projet initial proposé au président Ahidjo dans les années 70 était une vraie autoroute, projet abandonné pour une route à double sens appelée « axe lourd ». On a l’impression que ceux qui ont la charge aujourd’hui de bâtir le Cameroun sont plutôt entrain de le déconstruire. Ce qui compte pour eux, ce sont les châteaux et les villas disséminés aux quatre coins du monde. A lire absolument en page 2.
En Politique, le journal révèle « comment Biya a piégé Mebara ». Paul Biya sachant que ses proches collaborateurs multipliaient les man uvres pour prendre le pouvoir après lui, a fait croire, notamment à Mebara qu’il pouvait décider de tout. Ce, parfois en simulant un état de santé défaillant. Biya va le laisser ainsi positionner les siens, ce qui lui permettra de les identifier. L’occasion est de ce fait trouvée pour faire le portrait du chef de l’Etat, cette bête politique qui ne vit que par sa passion pour la fonction suprême. A lire absolument en page 7. En Politique toujours, votre journal revient sur la condamnation de Marafa Hamidou Yaya, en expliquant « pourquoi le juge Schlick a cédé » à la pression. Ce juge a en effet été dompté par des enjeux politiques trop colossaux pour résister. A lire absolument en page 6. En Société, votre journal fait la part belle à l’appui aux sinistrés du grand Nord, en notant que « les grandes entreprises étalent leur indifférence » à ce sujet. C’est aussi l’occasion de s’interroger sur la direction de la protection civile. A lire en page 5.
Ne ratez pas la rubrique Analyses et commentaires. Charlie Gabriel Mbock pense que lorsque le régime incrimine les ministres tout en innocentant Biya, c’est verser dans le fétichisme politique. A lire en page 8 et 9.
