En Politique, votre journal révèle que «Marafa va se suicider» et en Economie, votre journal révèle que quatre banques sont sur le point de faire faillite
« Opération Epervier : deux poids deux mesures ». Voilà le titre de l’Editorial que signe le directeur de publication Magnus Biaga. Après Titus Edzoa, Marafa Hamidou Yaya qui a écopé de 25 ans de prison est le second secrétaire d’Etat à la présidence de la République à être officiellement condamné par une juridiction. Si la lutte contre la corruption est une initiative louable, elle ne doit cependant avoir rien de politique, comme c’est le cas dans notre pays. Chez nous, le seul fait d’avoir des ambitions présidentielles est un délit préjudiciable pour quiconque. Mais ceux qui font le deuil de ces ambitions peuvent impunément saccager les caisses de l’Etat, sans jamais être inquiétés. Vu sous cet angle, l’opération épervier est faussée dès le départ. A lire absolument en page 2.
En Politique, votre journal révèle : « Marafa va se suicider ». En effet, condamné à 25 ans de prison ferme, il est évident qu’aucun des prochains présidents de ce pays, même s’ils sont originaires du grand Nord, n’aura intérêt à ce que l’ex Sgpr retrouve la liberté, car la prison a ce rien de magique qui transforme souvent ses pensionnaires en martyrs. Comment rendre la liberté à un homme de la stature de Marafa qui pourrait mettre votre pouvoir à mal ? Pire, Marafa sera progressivement lâché par ses soutiens. C’est la voie du suicide qui est ainsi ouverte. A lire absolument en pages 5 et 6. En Politique toujours, votre journal revient sur le verdict de Marafa et titre « Quand le pouvoir judiciaire s’effrite ». Au regard des motivations ayant poussé le juge Schlick à condamner l’ex Sgpr, il est évident que le pouvoir judiciaire a perdu son caractère d’unique rempart qui nous protège contre d’éventuels abus. A lire absolument en page 7.
En Economie, votre journal révèle que quatre banques camerounaises sont sur le point de faire faillite. A lire en page 4. En Société, votre journal fait une incursion dans les chefferies traditionnelles dans le grand Sud, et constate que les hautes personnalités de cette aire culturelle usent souvent de leur pouvoir pour s’imposer comme chefs dans leurs régions d’origine. Ce, au mépris des dispositions légales. A lire en page 9. Retrouvez la Chronique de Patrice Nganang qui revient sur la sentence de Marafa et qui constate : « La tyrannie bien huilée ». A lire en page 10.
