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Cameroun: Sommaire du N°134 d’Emergence en kiosque

En Politique, le journal s'intéresse à l'identité tribale de celui qui devra assurer la présidence du sénat: «Un Béti: pourquoi…

En Politique, le journal s’intéresse à l’identité tribale de celui qui devra assurer la présidence du sénat: «Un Béti: pourquoi pas»

Dans l’Editorial signé par le directeur de publication Magnus Biaga, il est question de disséquer « ces signes qui ne trompent pas ». En effet, beaucoup trop d’évènements ont cours depuis le retour du président Paul Biya de la France. Leur timing, leur enchaînement et leur gravité ne présagent rien de bon, et prouvent tout au moins que la fin du régime Biya est proche. Entre l’enlèvement de sept Français dans l’Extrême Nord, la découverte d’une cargaison d’armes au port autonome de Douala, l’infiltration de nos services militaires par les services d’espionnage occidentaux. les mauvais signes se multiplient. C’est la preuve que le régime du renouveau est sur une pente raide. A lire absolument en page 2.

En Politique, les sénatoriales se taillent la part belle. Mais surtout, votre journal s’intéresse à l’identité tribale de celui qui devra en assurer la présidence : « Un Béti : pourquoi pas ». Les Béti vivent dans la crainte de voir le pouvoir leur échapper si jamais il y avait vacance au plus haut sommet de l’Etat. Cette psychose est avérée au regard de l’histoire, et Paul Biya le sait. Il pourrait ainsi, en confiant le poste de président du sénat à un individu de l’aire culturelle Fang Béti, instituer un principe de dévolution successorale réglé dans les moindres détails. Les Béti n’ont pas intérêt à voir ce pouvoir leur échapper, et feront tout pour le conserver. La présidence du sénat est ainsi pour eux un gage de continuité. Ne ratez pas l’opinion du politologue et sociologue Claude Abé sur la question. A lire absolument en pages 5, 6 et 7.

En Economie, Emergence fait la part belle à l’exportation du bois : « Le Cameroun à l’épreuve du trafic illégal ». En effet, depuis le 03 mars, le bois camerounais doit répondre à une certaine exigence de traçabilité, mais le trafic illégal est encore trop présent dans le pays. A lire en page 4. En Société, Emergence fait une incursion dans le phénomène des migrations : « A la traversée de la Sanaga ». Plus de trois décennies après l’installation des premiers migrants sur la rive droite de la Sanaga, de nombreux Camerounais continuent d’acquérir des terres cultivables dans le département du Mbam et Kim. A lire en page 10. Ne ratez pas la Chronique politique de Patrice Nganang, cette semaine sur « les dernières heures d’un parlementaire ». A lire en page 9.

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