Mohaman, un Nigérian d’environ 35 ans, tailleur au carrefour Aoudi serait le coupable du crime
Il y a de cela quelques semaines, c’était le cas d’une jeune étudiante qui avait été sauvagement violée dans la ville universitaire de Dang. Ayant fait irruption dans sa mini cité et après des vacarmes, ses bourreaux ont cassé les persiennes de sa fenêtre avant de lui demander de sortir après des menaces. Une fois le nez dehors, ils vont la transporter dans une broussaille, un cimetière selon certaines sources, où ils l’ont violée.
Voici encore un autre cas, et c’est un expatrié qui vient de violer une jeune fille dans la ville de Ngaoundéré. Mohaman, un jeune homme d’environ 35 ans tourmente la famille de Saliou, ancien percepteur qui réside au quartier Aoudi. Inna, jeune fille de 12 ans, en classe du CM2 voit son avenir importuné, victime d’un viol. Cela s’est déroulé le samedi 10 avril au quartier Aoudi dans l’atelier de son bourreau Mohaman. De nationalité nigériane et tailleur au carrefour Aoudi, il est âgé d’environ 35 ans. Une fois rentrée chez elle, Inna ne veut faire part de ce qui lui est arrivé à personne. Mais le lendemain, ses parents vont découvrir des saignements.
Ce n’est qu’après insistance de son grand-frère, qu’elle va dénoncer le malhonnête. Son grand-frère prend alors avec lui quelques hommes en tenue et surprennent Mohaman dans son atelier où ce dernier exerçait son métier comme si de rien n’était. Il est alors aussitôt conduit à la gendarmerie. Paradoxalement, un conseiller au nom d’Abdoul Aziz va prendre les choses en main. Il négocie tour à tour avec le grand-frère de la fille et les gendarmes. 200 000 francs CFA sont ainsi déboursés. Sans l’avis des parents, Issa le grand-frère de la fille aurait partage cette somme avec ses amis et tout de suite, le malhonnête est libéré.
Approché pour entendre sa version des faits, Issa nous dira qu’il n’a rien perçu et que l’affaire est encore entre les mains de la gendarmerie. Il avance plutôt que c’est la gendarmerie qui est corrompue par la famille de Mohaman et que le lendemain de la libération de ce dernier, la gendarmerie leur a fait comprendre que la fille «connaissait déjà les hommes». Vérité ou simple supercherie? Dans tous les cas, le diagnostic posé par le médecin qui a examiné la jeune fille est clair. Cette dernière a bel et bien été violée. Actuellement, l’affaire est encore entre les mains des forces de l’ordre et suivie par la grande s ur de la petite Inna pendant que le violeur mène tranquillement son activité dans son atelier, sis au carrefour Aoudi à Ngaoundéré.
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