Suivant le projet de loi de finances de 2022 en examen à l’Assemblée nationale, une imposition de 0,2% sera prélevée lors d’envois et retraits d’argent. Ce qui pourrait avoir une incidence sur les tarifs appliqués.
Dans sa dynamique d’élargissement de l’assiette fiscale, l’Etat envisage prélever 0,2% dans les frais d’envois et retraits d’argent par Mobile Money. Cette disposition est contenue dans le projet de loi de finances en cours d’examen à l’Assemblée nationale.
Elle concerne précisément les opérations de transfert d’argent réalisés par tout moyen ou support technique laissant trace, notamment par voie électronique, téléphonie mobile, télégraphique, ou par voie de télex ou télécopie, à l’exception des virements bancaires et des transferts pour le règlement des impôts, droits et taxes, les retraits en numéraire consécutifs à un transfert d’argent effectué auprès des établissements financiers ou des entreprises mobiles.
Cette disposition pourrait une incidence sur les tarifs appliqués. Surtout lorsqu’on se souvient que la dernière augmentation était née de e l’insatisfaction du ministère des Postes et télécommunications (Minpostel). Le Minpostel déplorait la modicité des revenus que l’Etat reçoit des transactions d’argent par téléphones. Du coup, MTN et Orange avaient haussé les frais d’envoi et de retrait du Mobile Money pour s’acquitter de la taxe sur la valeur ajoutée qu’ils reversent au trésor public. L’histoire pourrait se répéter en 2022.