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Cameroun: Voici le tour des titres dans la presse au 22 juillet 2011

Le voyage de Paul Biya en Chine, le congrès du RDPC, la présidentielle de 2011, le combat de l'épilepsie constituent…

Le voyage de Paul Biya en Chine, le congrès du RDPC, la présidentielle de 2011, le combat de l’épilepsie constituent le menu cette semaine

Paul Biya fait l’actualité cette semaine parce qu’il effectue une visite officielle en Chine. Le quotidien Cameroon Tribune titre: «La communauté camerounaise de Chine fait un triomphe au couple présidentiel». Paul et Chantal Biya ont dû avoir chaud au c ur mercredi à leur arrivée à la Résidence des hôtes de Beijing. Le journal continue par: «Sept accords signés au premier jour de la visite de Paul Biya en Chine». Il explique que: la première journée de la visite d’Etat du chef de l’Etat, qu’accompagne son épouse, a été marquée mercredi par trois temps forts: L’accueil solennel au Grand palais du Peuple, la séance de travail suivie de la signature de sept accords et le banquet d’accueil. Le quotidien Mutations révèle: «Positionnement: Paul Biya remercie la Chine pour sa non ingérence». Selon lui: Paul Biya a indiqué que la Chine fait partie des plus sûrs et des plus fidèles de ses partenaires extérieurs. Le quotidien Le Jour dans a rubrique «Chronique» titre: «Chine, Chine, Cameroun, Cameroun.». Pour lui: Popaul, lui, a toujours pris tout son temps pour faire les choses: en son temps et en son heure. Et çà, les militants du Rdpc, plus que tout autre, le savent. De la base au sommet, depuis bientôt 30 ans, on sait qu’avec Popaul, c’est comme çà! Il fixe une date, on investit des millions pour faire ce qui a été prévu, mais à la dernière minute, le président annule tout. Et il ne s’explique jamais sur ces contretemps, laissant le soin à ceux qui militent pour le casse-pipe ou le suicide d’aller essayer de bégayer à sa place, de plates et incoercibles explications. Mutations pour sortir du sujet écrit: «Beijing: Paul Biya accueilli par des militants fantômes du Rdpc».

Le congrès du parti au pouvoir le RDPC fait couler beau d’encre dans la presse. Cameroon Tribune annonce: «Le RDPC annonce le Congrès du parti». Le Jour précise que: «Ce sera un congrès ordinaire». Car: si la date exacte n’est pas encore connue, un communiqué de René Sadi publié le 15 juillet indique que ce congrès aura lieu avant l’élection présidentielle. Mutations parle alors de: «Programme: Un congrès aux dossiers brûlants». Puisque:le renouvellement du comité central et du bureau politique constitue une forte attente dans les rangs du Rdpc. Sur le même sujet, Mutations continue: «Rdpc: Un concurrent de Paul Biya sanctionné». Le journal révèle que: le secrétaire de la section du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) pour le Mfoundi VI et conseiller municipal dans la commune d’arrondissement de Yaoundé 6, Saint Eloi Bidoung, a écopé d’un blâme pour indiscipline notoire et caractérisée. Et le conseil de discipline, qui l’a longuement entendu, ne semble pas se satisfaire de cette sanction. Il a transmis son dossier au comité central pour aggravation de la sanction. Qui, selon la nomenclature, peut aller jusqu’à l’exclusion. La Nouvelle Expression est sûr que: «Congrès: Paul Biya dribble le Rdpc». Selon elle: l’agitation des militants qui espéraient un congrès du RDPC cette mi-juillet, n’a pas souillé le flegme légendaire de Paul Biya qui s’envole pour la Chine sans rien dire du calendrier politique du parti. Saint Eloi Bidoung et Louis Tobie Ndi, les deux militants du RDPC, challengers qui disaient vouloir déloger Paul Biya de la présidence du RDPC vont devoir aller se rhabiller, et attendre une autre saison. De toute façon selon Mutations, il y a une sorte de: «Rdpc: Vide juridique sur la durée du mandat de Paul Biya».


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La présidentielle de 2011 est très attendue au pays. Mutations annonce que: «Présidentielle 2011: Les caïmans ne tombent pas les masques». Car: à trois mois du scrutin, Paul Biya, Bello Bouba, Ndam Njoya et Fru Ndi n’ont toujours pas été investis par leurs formations politiques. Le Jour sur la question parle de «Fonkam Azu’u contre les man uvres du Rdpc». Le journal explique que: Fonkam Azu’u, le président du conseil électoral dénonce les inscriptions faites par les responsables du Rdpc à l’Est. A quelques mois de l’élection présidentielle au Cameroun, Elecam doit gagner la confiance des Camerounais, notamment grâce à sa neutralité et à sa capacité d’organiser des élections transparentes au Cameroun. Cameroon Tribune précise bien que: «Listes électorales: Seul Elecam doit inscrire!». Le rappel est du président du Conseil électoral d’Elecam, Fonkam Samuel Azu’u, qui a rencontré avant-hier les leaders des partis politiques et acteurs électoraux à Bertoua a continué le journal. La Nouvelle Expression a accordé une interview à Grégoire Owona qui affirme: «Nous ne sommes pas aux ordres du Sdf.» Pour ce haut cadre du parti au pouvoir à la question de savoir pourquoi cette convivialité entre leaders de vos partis ne débouche-t-elle pas sur des compromis au sujet des exigences du SDF en matière électorale? Il répond: Il faut laisser le temps au temps. On ne construit pas un pays en un jour. Il y a des exigences qui peuvent être satisfaites sur le moment et d’autres qui se doivent d’attendre, pour être profondément et longuement étudiées.


En santé cette semaine, l’attention a été focalisée sur la maladie de l’épilepsie. Cameroon Tribune parle de: «La lutte contre l’épilepsie prend une nouvelle dimension». Le journal dit: le Pr. Fru Angwafor III a fustigé les clichés sur cette maladie neurologique, encore mal connue. D’où, cette autre réalité: Les parents de plusieurs patients choisissent souvent de les amener chez le prêtre plutôt qu’à l’hôpital. Le porte-parole de l’Association des épileptiques, placée sous l’égide de l’église catholique via le diocèse de Bafia, a d’ailleurs rappelé que cette uvre sociale a été créée après les multiples cas conduits à l’église pour traitement. Et dont des études établiront plus tard qu’il s’agit en fait de personnes atteintes d’épilepsie. Le Jour parle alors de: «6 000 malades d’épilepsie à Ntui». Pour lui: avec un seul cas d’épilepsie dans sa famille, Mme Essa peut s’estimer heureuse, parce qu’elle est considérée à Ntui comme une chanceuse. André Ambasindé, chef traditionnel dans le Mbam et Kim, n’a pas eu la même veine. Avec quatre enfants qui vivent avec l’épilepsie, le quotidien de ce père de famille est un véritable calvaire. On ne maîtrise pas le moment de la survenue des crises. Il faut toujours les garder tout près et veiller aussi sur ceux qui ne font pas encore la maladie, étant donné que, parfois, les premières crises sont très violentes, explique-t-il. Il signale aussi que ses enfants atteints d’épilepsie se battent très souvent. Il faut être toujours là, pour les séparer. L’histoire singulière de ces deux familles, au-delà de l’anecdote, traduit l’étendue de la maladie dans la localité de Ntui, en particulier et dans l’ensemble du département du Mbam et Kim, en général. Le nombre grandissant de malades, ici comme dans d’autres localités telles Batibo dans le Nord Ouest, Banganté et Bafoussam dans l’ouest, a érigé cette affection en véritable pandémie, faisant d’elle un grave problème de santé publique au Cameroun.


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