Le gouvernement camerounais a reçu cet appui sous forme de crédit par l’Agence française de développement (AFD) afin de mener les études de ce projet.
L’industrialisation a un coût. C’est ce qui ressort en quintessence des propos du ministre camerounais de l’Economie et de la Planification du territoire, Emmanuel Nganou Djoumessi, et de ceux de l’ambassadeur de France au Cameroun, Christine Robichon. Les deux parties ont signé, ce 07 février 2014, une convention de crédit de 20 millions d’euros (13,12 milliards de F CFA), fonds fournis par l’Agence française de développement. Cet argent servira à mener les études pour mieux « planifier » le développement du complexe industrialo-portuaire de Kribi.
Cependant, pour la réalisation du projet, c’est plus de 6500 milliards de F CFA d’investissements que le Cameroun devra mobiliser. Le complexe industrialo-portuaire de Kribi devrait permettre, de l’avis des responsables du projet, à impulser l’industrialisation du Cameroun qui ambitionne de devenir « un pays émergent à l’horizon 2035 ». Ce projet comportera de nombreuses composantes : Une composante portuaire ; une composante industrielle de 20.000 hectares pour l’installation des industries légères et moyennes ; une composante backbone qui disposera d’aménagements en fibre optique, de chemin de fer, autoroute, etc. les populations quant à elles disposeront d’une ville nouvelle qui devrait abriter entre 80.000 habitants et 100.000 habitants. Les projections pour la réalisation effective de ce projet qui s’étendra sur une superficie de 26.000 hectares tablent sur l’année 2040. Kribi est le chef-lieu de la région du Sud Cameroun.
lantenne.com)/n
