Des travaux sur le sujet ont réuni les services centraux et extérieurs de ce ministère.
Pendant deux jours, les participants venus des dix régions du pays ont procédé à un bilan des actions menées pendant l’année 2008, et proposer des solution concrètes et réalistes pour l’année 2009. La gestion du système intégré de santé en vue de l’amélioration continue de la performance thème développé pendant les travaux, s’est développé autour des constructions nouvelles et de la modernisation des infrastructures hospitalières existantes. Dans cette optique, la construction et l’équipement de deux centres d’hémodialyse ont débuté dans les hôpitaux régionaux de Bamenda et de Garoua. Ils disposent chacun de huit postes. Les villes de Bertoua et Ebolowa seront ainsi dotées dans les tous prochains jours de deux centres d’imagerie médicale, de scanner, d’appareils de radiologie, de mammographie et d’échographie. Ces quatre centres sont en phase de réception technique des infrastructures et des équipements et leur mise en service sera effective au cours du mois de février 2009, a expliqué M. André Mama Fouda, ministre de la santé publique.
Dans le cadre de l’acquisition et de la maintenance des équipements médicaux pour une mise à niveau du plateau technique des hôpitaux, la quasi totalité des hôpitaux de 1ere et 2 ème catégories disposent d’un scanner fonctionnel. Le Centre hospitalier et universitaire(Chu) est par ailleurs la seule formation hospitalière, qui offre les services de l’imagerie par résonance magnétique. Le secteur de la santé souffre d’un déficit réel en ressources humaines. Alors que la demande en personnel sanitaire se chiffre à environ 30 000 personnels, la fonction publique ne dispose que de 14 000 employés. Même le recrutement direct annoncé à la fonction publique d’infirmiers diplômés d’État et autres agents de la santé ne saurait combler le déficit. Parmi les stratégies envisagées pour l’amélioration de l’accessibilité financière de nos populations aux soins de santé, un accent est mis sur le renforcement des mutuelles de santé. Ceci permet aux couches les plus démunies de se mettre ensemble, afin de faciliter l’accès aux soins, grâce aux cotisations. La finalisation d’un projet fixant le cadre général de la couverture du risque maladie et un projet de décret portant création d’un centre national de développement et de promotion des mutuelles de santé sont en voie d’achèvement.
A travers « la gestion intégrée du système de santé en vue de l’amélioration continue de la performance », il était question de s’assurer de la fonctionnalité véritable des formations sanitaires camerounaises. Veiller au renforcement et à la diversification de l’offre nationale des services et soins de santé. Susciter l’exploitation optimale des opportunités d’un partenariat solide et inciter la demande des services et soins de santé par nos populations, à travers des mécanismes appropriés au contexte socio culturel

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